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Derrière ce titre français qui lorgne du côté de Danny Boyle se cache Wild Target, un remake britannique de l’excellent Cible émouvante, le
premier long métrage de Pierre Salvadori. Si vous avez l’original bien en tête, vous serez sans doute déçu. Avec Jonathan Lynn (Mon Voisin le
tueur) derrière la caméra, les effets sont toujours un peu trop appuyés, et l’aspect comique manque de rythme. Emily Blunt, elle, ne manque
pas de charme mais, avec ses deux complices du moment, elle a du mal à faire oublier le trio infernal de l’original (Jean Rochefort, Guillaume Depardieu et Marie Trintignant). Restent une histoire toujours plaisante et le cabotinage réjouissant des seconds couteaux, notamment Rupert Everett, délicieux d’autodérision en méchant d’opérette.
Toutes les critiques de Petits meurtres à l'anglaise
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A l'originalité des exécutions de contrats s'ajoute un amusant questionnement sentimental et sexuel sur l'assassin, pudiquement gommé dans la version originale. C'est d'autant plus savoureux que l'élégant flingueur est joué par Bill Nighy, sexagénaire irrésistible et imprévisible très remarqué dans Love Actually et Good Morning England. Rien de moins qu'un Jean Rochefort britannique. Ce qui tombe bien.
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Librement inspirée du film de Pierre Salvadori « Cible émouvante », cette comédie est un régal d’humour, de sophistication et d’anticonformisme.
Bill Nighy donne à ce tueur maniaque et coincé une authenticité pure marmelade d’orange. Son attelage avec Emily Blunt, gamine délurée et mal embouchée, pimente cette intrigue sans prétention, mais bien troussée. -
Remake quasiment plan par plan de Cible émouvante, de Pierre Salvadori, cette comédie policière anglaise souffre de baisses de régime, malgré le numéro du dégingandé Bill Nighy, qui excelle aussi bien que Jean Rochefort dans l’humour absurde.
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Ce schéma déjà souvent utilisé de film criminel devient avec Petits meurtres à l'anglaise une comédie d'humour noir dont les péripéties progressent irrésistiblement vers une frénésie absurde de situations censément drôles.
Car le film de Jonathan Lynn, qui est annoncé comme le remake d'un film français Cible émouvante de Pierre Salvadori, ne repose que sur une seule idée paraît-il comique : le contraste avec le flegme et le savoir vivre consubstantiels, paraît-il, à l'âme anglaise, à base de thé à cinq heures et de petit doigt en l'air, et la violence amorale exercée par certains personnages. C'est non seulement lassant mais cela devient très vite horripilant... et peu drôle.