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Alors que son nom fait habituellement trembler, McG, auteur de l’inoubliable diptyque débilo-pop Charlie’s Angels, ressemblait au candidat idéal pour orchestrer cette romcom d’espionnage à l’objectif aussi modeste que potentiellement fun - en gros, montrer James Bond et Jason Bourne rivaliser de mesquinerie high tech pour séduire la même fille. À l’arrivée, Target est surtout spectaculaire dans son obstination à tomber complètement à côté de la plaque. Drôle comme une sitcom qui aurait oublié de déclencher les rires enregistrés, aussi sexy qu’un catalogue des 3 Suisses, le film ne trouve jamais son rythme, et encore moins sa personnalité. Il y en avait pourtant trois très fortes au casting mais, hormis quelques moments où le courant passe, Pine, Hardy et Witherspoon semblent avoir compris qu’il est inutile de sauver les meubles lorsqu’ils ont été achetés en solde chez Ikea.
Toutes les critiques de Target
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Difficile de ne pas craquer pour ce cocktail exquis de charme, d'action et d'humour.
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Target est aussi un produit, mais avec esprit. D'humeur badine, le réalisateur McG mêle une banalité visuelle certaine (tout pour l'efficacité) et une certaine nuance dans la palette des sentiments, toujours indécis, toujours questionnés. Il y a un peu de comédie classique dans ce film qui soigne sa distribution et son interprétation, qui invente des duels amoureux ludiques tout en faisant mine de n'opposer que les gros muscles de la stupidité masculine et la sensibilité féminine avisée. Sans doute dérouté par ce cocktail, le public américain a boudé Target. Un petit grain de folie dans la machine du box-office.
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Enfin comédie romantique qui va plaire aussi aux mecs. Target pratique le mélange des genres pour notre plus grand plaisir, d'autant que Chris Pine et Tome Hardy sont très agréables à regarder.
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Difficile de ne pas craquer pour ce cocktail exquis de charme, d'action et d'humour.
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Un sujet bateau qui, traité ici, à la façon d'une comédie d'action jubilatoire avec Reese Witherspoon en Bridget Jones (...) donne un divertissement enthousiasmant (...)
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Comment peut-on encore fabriquer du cinéma à ce point industriel sans tenter d'en dissimuler un minimum la nature ? Target, aligne sans se fouler tous les ingrédients de sa recette : buddy movie, romance, film d'action.
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(...) croisement plutôt amusant de comédie romantique, de film d'action et de buddy-movie.
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Ce divertissement sans prétention, contrairement à son titre ("La Cible", en français), ne met pas dans le mille.
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L'unique intérêt de "Target" réside dans l'appréciation des mauvais tours que Chris Pine et Tom Hardy vont se jouer l'un à l'autre. Des coups pendables qui, le temps d'une grosse demi-heure, vont constituer ce que l'on appellera le ventre "dur" du film.
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Rien de spontané dans cette rivalité sentimentale qui tourne à la mauvaise sitcom. La débauche de scènes d'action et d'effets spéciaux ne pallie pas le manque d'originalité de ce film, tellement formaté qu'il en devient ridicule.
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Guère engageante a priori, cette histoire de garçons qui se disputent une femme trophée devient, une fois portée à l'écran par McG (connu pour avoir mis en scène "Charlie et ses drôles de dames"), franchement rebutante.
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McG filme tout avec une paresse désespérante. Une scène d'amour, une course-poursuite, un paquet de céréales ou une toile de Gustav Klimt (si, si), aucune différence pour le réalisateur monosyllabique, c'est le même règne du packshot généralisé.
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Il fallait tout le charme de la pétillante Reeze Witherspoon pour sauver cette oubliable comédie romantique du naufrage. L'actrice s'est acquittée de sa tâche, mais d'extrême justesse.
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Une comédie d'action d'une nullité abyssale.
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Un sous-produit, usiné par-dessus la jambe, d’une indigence et d’un laisser-aller assez exceptionnels.