Richard Curtis co-signe le scénario de ce film choral taillé pour les fêtes de fin d’année.
Scénariste - et parfois réalisateur - des meilleures comédies romantiques des trente dernières années (Quatre Mariages et un enterrement, Love Actually, Coup de foudre à Notting Hill…), Richard Curtis se lance dans l’animation et co-signe le script de Ce Noël-là, adapté de sa trilogie de livres pour enfants, That Christmas and Other Stories. Un pur conte de saison qui joue avec l’imagerie des fêtes de fin d’année (les guirlandes, les cadeaux…) et se déroule dans un charmant petit bled anglais, coupé du monde par une tempête de neige. Prétexte parfait pour que Curtis s’attelle à un récit choral comme il les affectionne, où l’on croise des gamins livrés à eux-mêmes la veille de Noël, des parents coincés dans un van, une maîtresse d’école bien solitaire et le père Noël (doublé par Brian Cox) qui commet une boulette au moment de livrer les cadeaux…
Concept mignon mais un peu fainéant que le studio anglais Locksmith, à qui l’on doit déjà Ron Débloque, sublime pourtant avec une patte aussi familière qu’unique, à la fois réaliste (les décors bourrés de détails) et cartoonesque (les visages très Pixar). Les touches d’humour sont bien dosées, et la capacité de l’auteur à croquer en quelques répliques ses personnages chassent l’ennui et l’excès de guimauve. À condition de tolérer les résolutions magiques de thématiques un peu lourdes, comme le deuil ou la solitude, grâce à l’esprit de Noël…
Bref, un film qui se veut 100 % feel good et la quasi assurance de passer un moment sympa en famille. Mais si vous ne l’avez pas déjà vu, préférez-lui l’autrement plus ambitieux Klaus sur la même plateforme.
Ce Noël-là, disponible sur Netflix. De Simon Otto, avec les voix en VO de Brian Cox, Fiona Shaw, Jodie Whittaker… Durée : 1 h 31.
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