-
Fidèle au roman de Philippa Gregory, le film entend rétablir l'équilibre en mettant en lumière le parcours de Mary, plus discrète. Mais, dès le départ, la lutte est inégale entre les deux soeurs. Malgré tous ses efforts, Scarlett Johansson est handicapée par un rôle qui la condamne à seulement réagir. Natalie Portman, plus exposée dans tous les sens du terme, s'en tire bien mieux. Écrasé par l'ampleur des enjeux, le jeune réalisateur Justin Chadwick n'arrive pas à se ménager suffisamment d'espace pour raconter l'histoire autrement que par le texte.
Toutes les critiques de Deux Soeurs Pour Un Roi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Trahison, vengeance, pouvoir et ambition… Deux sœurs pour un roi, drame historique sur la rivalité entre Anne et Marie Boleyn, baigne dans une atmosphère… tendue. Depuis Match Point, on savait que Scarlett Johansson pouvait jouer les garces avec un vrai talent ; ce film prouve qu’à ce petit jeu-là Natalie Portman est plus douée qu’elle. Entre Elizabeth l’Age d’or et la série Tudors, Henry VIII et ses descendants captivent toujours autant. Justin Chadwick nous envoûte avec une fresque aux costumes et aux paysages magnifiques. Une leçon d’histoire et d’amour sur fond de « garce attitude » jubilatoire.
-
Dans l'esprit d'Elizabeth, Justin Chadwick signe une fresque historique somptueuse et élégante, qui souligne le rôle peu enviable réservé aux femmes, instruments méprisés des jeux de pouvoir. Discrète et soumise, la blonde Scarlett Johansson a un peu de mal à s'imposer face à l'ambitieuse et manipulatrice Natalie Portman.
-
Dans cette débauche de costumes et de décors mirobolants, la blonde Scarlett Johansson et la brune Natalie Portman tirent leur épingle d'un scénario à la fois tarabiscoté et d'une simplicité déconcertante qui pourrait se résumer ainsi: un coup je t'aime, un coup je ne t'aime pas...
-
Cour royale, ton univers impitoyable ! Cette belle reconstitution historique est adaptée d’un roman de Philippa Gregory qui s’inspire de la réalité historique et imagine une rivalité entre les deux filles Boleyn, toutes deux maîtresses d’Henry VIII. Ce récit romanesque est surtout prétexte à une peinture sans fard du rôle des femmes à l’époque: être une monnaie d’échange. L’obéissante Mary accepte son piège, Anne la rebelle se bat pour gagner une place forte et des miettes de liberté. Trois belles actrices -Kristin Scott Thomas, mère réduite au silence, les rivales Natalie Portman et Scarlett Johansson- illustrent avec conviction cette condition féminine.
-
Le scénariste Peter Morgan prend quelques libertés fantaisistes avec la vérité pour imaginer un soap opéra à la cour des Tudor, montrée comme un foyer d'intrigues sexuelles et de jeux de pouvoir. La modernité de la mise en scène télescope la palette de couleurs à la Hans Holbein. Justin Chadwick signe une escapade superficielle mais amusante.