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Produit par le studio Illumination (Moi, moche et méchant), Hop a tout de la catastrophe industrielle. Le mélange indigeste entre prises de vues réelles et animation rappelle les pires heures du genre (Alvin et les Chipmunks, réalisé par le même Tim Hill), et le film n’est pas non plus aidé par un humour au ras des pâquerettes et des acteurs incapables de la moindre nuance. Pour ne rien arranger, la sortie hors saison de Hop confine au suicide commercial...
Toutes les critiques de Hop
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une friandise familiale décomplexée et savoureuse.
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Quelques sourires à défaut de se régaler.
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Hop ne doit son salut très relatif qu’à son méchant, un poussin mégalo doté d’un accent espagnol et d’une ambition dévorante. Ça reste maigre.
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Ici, seul l’acide citrique de ce produit filmique dérivé pour fabricants de confiserie en mal d’image culturelle chatouille le palais du spectateur assoupi.
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Un personnage mignon comme tout et quelques gags sympathiques ne suffisent pas à faire de cette production Universal un spectacle séduisant pour les plus de 12 ans.
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Alors que son père le prédestine à reprendre sa multinationale chocolatière, un jeune lapin de Pâques s’enfuit à Los Angeles où il compte s’imposer comme batteur de rock. Postulat trompeur : en réalité, le film fait moins l’éloge de la fugue que de la confiserie industrielle. Dans cette publicité géante mêlant images de synthèse et freaks dégénérés (sommet : le caméo de David Hasselhoff, le visage soufflé comme un pop-corn), l’imaginaire enfantin se déploie dans le cadre étouffant de la société de consommation, d’agence de pub en plateau de télé-réalité. Dans le genre du divertissement hanté par l’aliénation de la jeunesse, « Hop » se pose en référence absolue.