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Pour son premier long-métrage, Marina Deak raconte, devant et derrière la caméra une histoire qui ressemble à toutes les autres. Mais son regard âpre, son refus de simplifier, ses allées et venues entre (faux) docu et (vraie) fiction, ses ruptures de ton font de ce portrait d'un être à la fois limpide et opaque, une oeuvre riche, complexe et enthousiasmante. Parfois m'as-tu-vu, jamais complaisant, gonflé quand il faut, gonflant s'il le faut, Poursuite est une course vers la vie. Une claque et un baume tout à la fois.
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Entre son ex, leur fils de 7 ans, son nouveau mec, ses envies et ses (in)certitudes, Audrey se cherche… Si sa pauvreté esthétique de « drame français deux pièces-cuisine » tourné pour pas un rond rebute, il faut reconnaître à ce premier film de (et avec) Marina Déak son naturalisme assez troublant et l’acuité très contemporaine avec laquelle il dresse le portrait de cette femme naviguant à vue entre ce que les autres attendent d’elle et ce qu’elle attend de sa vie.
Toutes les critiques de Poursuite
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cet acharnement (assez ludique) à "donner des coups de pied à la fiction" pour approcher au plus près d'une expression de la vérité, se conjugue avec une belle capacité à capter le naturel.
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Loin de tout nombrilisme vériste, Poursuite apparaît ainsi, dans sa rudesse écorchée, comme l'une des expériences cinématographique les plus singulières de ce début d'année.
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Comment être une femme libre et une mère en même temps ? Poursuite, de Marina Déak, c'est l'itinéraire rugueux et imprévisible d'une femme moderne, se débattant avec les contingences du réel, sans jamais renoncer à son indépendance au risque de passer pour une mère indigne. En équilibre permanent entre la fiction et le documentaire, un premier film subtilement subversif.
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Un film signé et interprété par Marina Déak, stupéfiante révélation de ce début d'année. Un numéro d'équilibriste, plein de grâce et de gravité, tendu entre fiction et autoportrait, et porté par une écriture d'une impressionnante justesse...
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De l'autofiction expérimentale, donc, mini, mini, mais où l'actrice-réalisatrice fait le maximum et se met à nu
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Poursuite manque à plusieurs moments de finition. Mais quand je fais le bilan, je constate qu'un personne, Marina Déak, est l'interprète principale de ce film (...) la scénariste et la réalisatrice. Je constate aussi qu'il s'agit de son premier long métrage. Je me mets alors à trouver admirable le travail de Marina Déak.