Le réalisateur italien filme la révélation Celeste Dalla Porta dans une fable existentielle.
Paolo Sorrentino est reparti bredouille du dernier Festival de Cannes avec Parthenope, mais l’apparition de Celeste Dalla Porta, l’actrice qui tient le rôle-titre, aura tout de même marqué les esprits.
Parthenope, c’est une sirène de la mythologie grecque, mais aussi le nom antique de Naples, ville natale et obsession du cinéaste, qui était déjà au coeur de son précédent film, La Main de Dieu, où l’on découvrait justement au cinéma cette jeune mannequin italienne dans une petite scène. Sa beauté sert de socle à ce mélodrame où l’on croise aussi Gary Oldman dans la peau de l’écrivain alcoolique John William Cheever.
![Gary Oldman dans Parthenope](/sites/default/files/styles/scale_crop_border_white_1280x720/public/2025-02/parthenope.jpg)
Synopsis :
La vie, tel un long voyage, de Parthenope, de sa naissance dans les années 1950 à nos jours. Une épopée féminine sans héroïsme, débordante d’une inexorable passion pour la liberté, pour Naples et les visages de l’amour. Les amours vraies, inutiles et celles indicibles. Le parfait été à Capri d’une jeunesse baignée d’insouciance. Et qui se termine en embuscade. Et puis tous les autres, les Napolitains, hommes et femmes, fréquentés, observés et aimés, désabusés et vitaux, leurs dérives mélancoliques, leurs ironies tragiques et leurs yeux un peu abattus. La vie, mémorable ou ordinaire, sait être très longue. Le cours du temps offre un vaste répertoire de sentiments. Et là, au fond, proche et lointaine, cette ville indéfinissable, Naples, qui ensorcèle, enchante, hurle, rit et sait nous faire mal.
Parthenope sortira au cinéma en France le 12 mars 2025. Bande-annonce :
Commentaires