Pour patienter jusqu'à la sortie de S.O.S. Fantômes : La Menace de glace, la saga nous est racontée -avec humour, évidemment- par l'un de ses créateurs d'origine.
Première a rencontré Dan Aykroyd, à l'occasion de la sortie prochaine de S.O.S. Fantômes : La Menace de Glace, de Gil Kenan. Alors pour connaître les secrets de la fabrication de la saga qui fêtera bientôt son 40e anniversaire, rendez-vous dans les kiosques : l'acteur n'est pas avare en anecdotes !
D'autres interviews sont également au programme, notamment au sein d'un focus sur la comédie française. La rédaction a ainsi posé quelques questions aux nouveaux talents Florent Bernard, qui a marqué les festivaliers de l'Alpe d'Huez grâce à son premier film, Nous les Leroy, Émilie Noblet, qui sort cette semaine le très bon Bis Repetita (et qui prépare la série Zorro avec Jean Dujardin), Xavier Lacaille (phénoménal dans Parlement) ou Jérémie Sein, qui offre un rôle à contre-emploi à Benjamin Voisin dans L'Esprit Coubertin.
Entre un focus sur le déploiement des intelligences artificielles au cinéma et une visite du tournage de la série Fiasco, qui réunira une nouvelle fois Pierre Niney, Igor Gotesman et François Civil (Five), ou un dossier consacré à l'adaptation du jeu vidéo à succès Fallout par Jonathan Nolan sur Prime Video, Première vous propose aussi plusieurs portraits de personnalités talentueuses.
Florent Bernard - Nous, les Leroy : "Judd Apatow est mon dieu absolu"Sont ainsi à l'honneur Alba Rohrwacher, qui brille dans Hors-saison, de Stéphane Brizé, Tye Sheridan, la révélation de The Tree of Life, qui devient producteur pour soutenir son thriller Black Files, Julia Faure, malicieuse à souhait dans Et plus si affinités et Sydney Sweeney, qui poursuit son ascension suite au succès de la série Euphoria en touchant à tous les genres. Côté classiques, zoom sur Sans retour (1981), de Walter Hill.
En plus des films et séries cités plus haut, Première partage ses critiques du Mal n'existe pas, La Jeune fille et les paysans, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, Immaculée, Une famille, Los Delicuentes, Kung Fu Panda 4, Le Jeu de la reine, Pas de vagues, Madame Hoffman...
Parmi les séries événement du moment, nous partageons notre avis à chaud sur La Fièvre, nouveau show du créateur de Baron noir, Sugar et Le Régime, qui marquent respectivement le retour de Colin Farrell et Kate Winslet sur le petit écran, après True Detective pour lui et Mare of Easttown pour elle.
Ce mois-ci, c'est Pablo Pauly, membre du jury de la nouvelle édition de Reims Polar, qui se prête du jeu du "Film qui..."
Bonne lecture !
Voici l'édito de ce n°550 :
Philtre d'humour
En relisant le magazine, ça nous a sauté aux yeux. Tout tenait en trois lettres, brillantes, pop, sonores. SNL, pour Saturday Night Live, cette émission satirique américaine qui a vu naître tous les plus grands humoristes américains, des années 80 à aujourd’hui. Sur la couverture, on ne voit qu’eux. Il y a bien les nouveaux chasseurs de fantômes, mais Bill Murray et Dan Aykroyd trônent en majesté. Deux pivots de l’émission des 80s, qui incarnent les OGs (les ghostbusters originaux) dans ce nouveau S.O.S. Fantômes. Ce ne sont pas les héros, ils ne font que passer le relais à la nouvelle génération, mais avouons que c’est (aussi) pour eux qu’on ira dans les salles. Revoir Murray, son ironie trash et ses mimiques délirantes, face à Aykroyd, le Droopy hilarant, renvoie aux grandes heures du programme.
Étrangement, leur retour coïncide aussi avec la diffusion d’un documentaire sur Steve Martin. Cette autre révélation du SNL, mi-pitre, mi-poète, aura alterné les flops atterrants et les réussites touchantes, mais il réussissait toujours à émouvoir par sa nonchalance farfelue et sa désuétude flamboyante. Comme si ça ne suffisait pas, le SNL a influencé toute la nouvelle génération de la comédie française. On a rencontré Florent Bernard, Émilie Noblet, Xavier Lacaille ou Jérémie Sein et tous reconnaissent la dette qu’ils ont envers les génies de l’émission (Will Ferrell et Steve Carell en tête). Le numéro que vous tenez entre les mains n’est pas un « spécial comédie », mais pas loin. Comme on disait à l’époque : « Live from New York, it’s sa- turday night ! »
Gaël Golhen, rédacteur en chef
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