L'acteur nous parle de sa nouvelle série, diffusée sur Prime Video.
Simon Pegg et Nick Frost se retrouvent sur le petit écran avec Truth Seekers, une série Amazon sur des enquêteurs du paranormal qui relatent leurs aventures sur les réseaux sociaux. Mais ils vont découvrir l’existence d’un complot qui pourrait menacer la race humaine tout entière… Pour évoquer cette comédie gentiment horrifique sous influence X-Files, Frost nous a accordé une poignée de minutes lors d’une « table ronde virtuelle » comme on dit désormais, en compagnie de quelques journalistes du monde entier.
Truth Seekers est seulement le deuxième projet de votre société de production Stolen Pictures [co-fondée en 2016 avec Simon Pegg]. Qu’est-ce qui vous intéressait en tant que producteur dans cette série ?
Nick Frost : Après avoir fait Paul, Shaun of the Dead, Hot Fuzz et Le Dernier Pub avant la fin du monde, Simon et moi commençons à savoir dans quoi on est bons : des oeuvres un peu fantastiques, un peu bizarres, un peu drôle. Et en même temps avec des personnages crédibles, des gens qui souffrent, qui cherchent des réponses. Je suis attiré par ce mélange entre humour et quête tragique. Truth Seekers réunissait tout ça.
La série fait pas mal penser au Loup-garou de Londres de John Landis.
Ouais, complètement. J’adore. C’est le parfait exemple d’un film vraiment effrayant mais avec des aspects totalement grotesques, comme on savait le faire dans les années 80. Et pourtant c’est drôle, sincère et tragique à la fois. Ce sont des personnages crédibles qui vivent quelque chose d’incroyable. Le Loup-garou de Londres était une référence absolue pour nous.
En tant qu’acteur, comment incarne-t-on ce mélange de comédie, de drame et d’horreur ?
Ce sont les deux faces d’une même pièce, je ne fais pas vraiment de différence entre l’aspect comique et horrifique. J’essaie de créer un personnage qui ressemble à vrai être humain. En fait, il faut que je sois moi-même convaincu des émotions qu’il peut ressentir. Ça se joue à 50 % dans l’écriture du scénario, et à 50 % dans l’instant, sur le plateau. Une fois que tu as capté l’esprit de la série, tu aller dans toutes les directions.
Une grande attention est portée aux décors dans Truth Seekers. D’ailleurs plusieurs d’entre eux sont de vrais lieux. C’était important ?
Ouais, parce que la puissance de ces endroits nous passionne. Quand on était jeunes avec Simon Pegg, on visitait souvent des cimetières. On était le genre de mecs à aller dans des usines désaffectées histoire de se faire peur, et c’était parfois vraiment terrifiant (Rires.) Pour la série, on est allés dans un ancien hôpital pour enfants sourds, fermé depuis les années 70. On a tourné dans la cave, qui était faite uniquement de tunnels et de petites chambres. Dans le noir complet. Quand l’équipe est occupée à préparer un plan et que tu te retrouves tout seul… Il m’est arrivé quelques fois de me faire peur tout seul en poussant des petits cris apeurés. Je l’avoue (Rires.)
Parlons de la belle surprise du casting : Malcolm Mcdowell.
Mince, vous auriez dû commencer par ça, on manque de temps, j’aurais aimé vous répondre longuement ! En résumé : il est incroyable. Le mec a tout compris à son travail. Un vrai professionnel, qui connaît le business. Drôle, charmant, avec des histoires incroyables à raconter. On avait une petite liste d’acteurs qu’on voulait absolument dans la série, et il en faisait évidemment partie. On ne croyait pas une seconde qu’il allait accepter… On a eu sacrément du bol.
Truth Seekers, huit épisodes disponibles sur Prime Video.
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