Maxime Dumontier fait partie de la nouvelle génération de comédiens canadiens. Né le 26 septembre 1988, il s’est illustré très vite pour ses performances d’acteur.Issu d’une famille de comptables, c’est pour la comédie qu’il se passionne dès son plus jeune âge et il envisage même alors une carrière d’humoriste. Selon lui, sa vocation a toujours été une certitude.Maxime Dumontier commence par prendre des cours de théâtre avec Isabelle Ouimet. Puis c’est auprès de France Arbon qu’il suit des cours de diction.On peut le découvrir en 2001 à ses débuts, dans le rôle de Junior dans la série télé Fred-Dy.C’est en 2002, dans La Mystérieuse Madame C. de Richard Ciupka, qu’il se fait remarquer par le public et par le métier. Il incarne dans ce film le personnage de Léo Letendre. La même année, il est présent aux côtés de Pierre Lebeau dans le film de Charles Binamé, Séraphin : Un homme et son péché.En 2003, avec Serge Thériault, Maxime fait sensation dans Gaz Bar Blues de Louis Belanger. Une histoire basée sur une station d’essence, qu’un père malade (M.Brochu) cherche à léguer à ses fils qui s’en désintéressent complètement, alors que la concurrence se fait très présente.Le film est récompensé en 2004 par le Prix de la presse au Festival de Paris en Ile de France et en 2003 par le Grand prix du jury au Festival des films du monde à Montréal. Il est néanmoins interdit aux moins de 14 ans lors de sa sortie au Canada le 27 mars 2003. En 2004, Maxime Dumontier réapparaît dans une série, Smash 2, écrite par Daniel Lemire et réalisée par Ricardo Trogi. La même année il est à l’affiche des deux films, Mémoires affectives de Francis Leclerc avec Roy Dupuy et L’Espérance de Stefan Pleszezynski aux côtés de Pierre Colin. Mais aussi d’un court-métrage de Katherine Jeckovic, Atlas sur l’aube.En 2005, on peut retrouver le jeune québécois dans Détect inc. de Claude Meunier et Nos étés de Line Charlebois.En 2007, après avoir tourné dans Le 7ième round de Sylvain Archambault (2006), le jeune Dumontier est à l’affiche du plus grand film de sa carrière, Tout est parfait (Everithing is Fine).Un film écrit par Guillaume Vigneault et réalisé par Yves Christian Fournier. Le jeune acteur y tient le rôle principal, incarnant le personnage de Josh, un jeune adolescent, seul après le suicide collectif de ses quatre amis lycéens, cherchant réconfort et compassion auprès du père de l’une des victimes et de Mia, sa petite amie. Le rôle le plus difficile de la carrière de Maxime Dumontier, qu’il interprète toutefois avec une verve remarquable. Il confie : «J'avais peur de ne pas être à la hauteur de la confiance qui m'était accordée… j'appréhendais pendant des jours les scènes plus difficiles à tourner.». Il est d’ailleurs récompensé pour cette performance, par le Valois du meilleur acteur à la première édition du Festival d’Angoulème la même année.La même année, on peut aussi le voir jouer dans Le Ring, un film d’Anaïs Barbeau-Lavalette avec Stephane Demers. Situé dans un univers dramatique, le film raconte l’histoire d’un jeune garçon en pleine dérive marginale, entouré d’un père alcoolique, d’une mère prostituée et d’un frère dealer, qui rêve de devenir boxeur afin d’exorciser ce mal-être intérieur qui le mine.Malgré son jeune âge, Maxime Dumontier affiche une filmographie très fournie, comptant plus d’une dizaine de longs métrages et six séries télé.Nonobstant sa progression ascendante sur la scène cinématographique, le jeune comédien affirme ne pas se réjouir de la surexposition médiatique que pourraient engendrer la réussite dans ce métier : «Si je pouvais juste faire des films, tranquille, et passer ensuite inaperçu, je ne demanderais pas mieux. Peut-être qu'un jour, je parviendrai à bien vivre avec cet aspect des choses, mais pour l'instant, je ne souhaite pas toute cette attention.» Confie-t-il.
