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C’est l’histoire d’une fille qui meurt beaucoup trop jeune, à 30 ans ; et du deuil de son petit copain et de sa sœur. Ça s’appelle Ce sentiment de l’été, mais on ne peut pas s’empêcher d’entendre "ce sentiment de l’était". Mikhaël Hers parle du poids toujours trop lourd des souvenirs, traque ce moment indéfinissable où le deuil s’arrête enfin et où la vie reprend son cours. Cela pourrait presque être un double inversé d’Oslo, 31 août (même acteur, même spleen chic et éthéré, mais trajet contraire des ténèbres à la lumière). Infusé de références anglo-saxonnes, d’envies d’ailleurs (de Berlin à New York), le film ressemble à une pop song fragile, pas taillée pour les charts : léger, gracieux, sacrément entêtant.
Toutes les critiques de Ce sentiment de l'été
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce sentiment de l'été est une réussite fragile et solaire.
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Oui, c’est un cinéma très doux, mais doux comme les vagues de l’été qui finissent pourtant par éroder le roc. Sans violence, Mikhaël Hers nous révèle cependant à nous-même notre infinie tristesse, un flot d’émotions venues on ne sait trop d’où, si ce n’est, peut-être, du passé.
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Ce sentiment de l'été offre l'une des plus belles allégories de ce qu'on appelle communément le "travail de deuil".
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Deuxième long-métrage du français Mikhaël Hers, Ce sentiment de l’étépeint, plus qu’il ne le raconte, les séquelles singulières de cette mort en pleine jeunesse et au cœur de l’été.
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La réparation du chagrin, le réapprentissage du sourire et du désir, la nature complexe du trouble qui s'installe entre les personnages, tous ici d'une belle vérité, sont le sujet de ce film qui longe avec sensibilité et douceur les chemins de la résilience.
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C’est d’une délicatesse rare. Même la pellicule est impressionnée.
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C’est simple, c’est beau, c’est pudique, un peu lent parfois mais laisser du temps au temps face au deuil, c’est bien là ce qui fait toute la beauté de ce morceau de vie.
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L’attachement aux accessoires peut parfois confiner à l’anecdotique, et c’est sans doute la limite du film, mais c’est par ce chemin tracé à travers l’insignifiante accumulation de petits détails que Hers parvient à filmer le regard final comme l’épiphanie d’une réincarnation.
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Ce sentiment de l’été manque parfois un peu de rythme, et nous plonge, comme les héros dans une certaine langueur. Mais il faut parfois savoir s’ennuyer (un peu) pour apprécier les belles choses.
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Ce sentiment de l’été, de perte et de douceur mêlées, restera indéfinissable. Mais il inspire un grand film.
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C'est beau, simple. Pourquoi alors ce goût d'inachevé . Peut-être parce que la grâce tant louée se transforme peu à peu en préciosité.
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Si certains y verront l’objet d’un ennui profond, d’autres prendront ce film pour ce qu’il est : une invitation à la contemplation de la vie qui renaît quoi qu’il arrive, comme revient l’été.
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Ici, la liberté de mouvement qui conduit Lawrence, polyglotte et sans trop de soucis économiques, dans trois centres urbains ultra repérés, photographiés et visités, banalise le film en travelogue attendu portant avec la même élégance le tee-shirt normcore et la saudade internationale
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Ce film introspectif à la photographie soignée est interprété par d’excellents comédiens. Dommage qu’il souffre de quelques passages à vide.