Toutes les critiques de Cong Binh, la longue nuit indochinoise

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, 20 000 Vietnamiens furent enrôlés de force pour travailler en France. Après l'armistice de 1940, ils furent confinés dans des campements
    placés sous l’autorité de Vichy et considérés comme des traîtres par leurs compatriotes malgré leur soutien massif à Hô Chi Minh. De cet épisode méconnu du colonialisme français, dont les télés n’ont pas voulu, Lam Lê a tiré un long métrage édifiant, s’appuyant sur des images d’archives et les témoignages d’une vingtaine de survivants.

Les critiques de la Presse

  1. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Avant les harkis, ces hommes furent déracinés puis abandonnés et méprisés par ceux qui en avaient la charge. Il est juste de leur rendre une voix, une présence, un visage. C'est ce que le film fait de mieux. Il faut le voir pour partager avec eux ces souvenirs amers.

  2. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Lam Lê fait de ces parcours difficiles, un tableau riche et danse, dont la belle humanité excuse les quelques longueurs.

  3. Les Fiches du cinéma
    par Marie Toutée

    Le très beau film de Lam Lê donne la parole à une poignée de "cong binh" vietnamiens survivants qui témoignent avec dignité de leur asservissement passé.

  4. StudioCiné Live
    par Clément Sautet

    Un film indigeste dont on se détourne, même avec un sujet si fort.

  5. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Ces destins apatrides, des camps de prisonniers au conflit indépendantiste, reconstitués à travers la parole de ces hommes mais aussi des extraits de films, musiques et spectacles de marionnettes, donnent un documentaire pertinent qui fait l’inventaire de notre passé colonialiste.

  6. Critikat.com
    par Ariane Beauvillard

    On ne demande pas à un documentariste de faire œuvre d’historien. Mais on pourrait demander à Lam Lê, visiblement hanté par son sujet, d’être plus limpide au développement de celui-ci. Malgré une photographie flamboyante, on peine parfois à comprendre les poses formelles de cette « longue nuit indochinoise » : s’il n’est pas phagocyté par les témoignages nombreux et fort intéressants, Lam Lê l’est par la volonté de les enrober esthétiquement et narrativement, et ajoute sans doute trop d’éléments extérieurs à cette mémoire pour la rendre tout à fait lisible.

  7. Libération
    par Olivier Seguret

    Sous-titré la Longue nuit indochinoise, ce film en apparence si feutré, si retenu, donne en réalité le sentiment de faire briller les torches de la vérité au cœur même des ténèbres, juste avant la grande nuit de l’oubli.

  8. Télérama
    par Cécile Mury

    Les « Công binh » sont les 20 000 Vietnamiens recrutés de force en Indochine, pour aller travailler en France, à l'orée de la Seconde Guerre mondiale. Un film précis et documenté, qui ajoute un chapitre brûlant au livre noir de la colonisation.