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Depuis plus de trente ans, Mark Landis parcourt les États-Unis sous diverses identités pour duper les conservateurs de musée avec ses copies de tableaux. Bien connu des médias, ce grand être voûté à la voix doucereuse fascine par la précision de ses faux. Tourné comme un film noir jazzy, "Le Faussaire" relate la traque de ce gentleman-escroc par ses admirateurs, mais aussi par les conservateurs dont il a blessé l’ego. Le documentaire se révèle plus palpitant encore lorsqu’il tente d’ explorer la psyché tortueuse de cet orfèvre de la triche si difficile à cerner. Et c’est avec une étonnante virtuosité, captée par une caméra complice – mystifiée ? – que Landis incarne tour à tour l’artiste incompris, le génie monomaniaque puis l’orphelin en plein complexe freudien. Insaisissable jusqu’au bout.
Toutes les critiques de Le Faussaire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce documentaire vaut avant tout pour Mark Landis lui-même, personnage fascinant qu'on ne se lasse pas d'observer.
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Ce documentaire en forme d’enquête fait un tableau des plus curieux de ce non moins curieux personnage.
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Même si l'on reste fasciné par le parcours de cet adepte du faux, le documentaire fait vraiment mouche lorsqu'il tente de cerner la psyché de ce virtuose. Mais jusqu'au bout, et ce n'est peut-être pas plus mal ainsi, cet homme à la voix lente et juvénile restera insondable.