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L’histoire – vraie - est incroyable : en exil au Danemark pour échapper à l’épuration, Céline reçoit la visite d’un fan enthousiaste, un intellectuel juif. Leur rencontre, fondée sur le principe de l’arroseur arrosé, produit quelques scènes d’une méchanceté rendue roborative par le jeu outrancier de Denis Lavant qui, clopin-clopant, transmet physiquement l’horrible moralité du bonhomme. Tourné quasiment en huis clos, le film ne brille ni par sa mise en scène ni par la confrontation à l’issue prévisible, mais par le personnage ambigu de l’épouse de Céline, formidablement interprétée par Géraldine Pailhas.
Toutes les critiques de Louis-Ferdinand Céline
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce sujet presque trop beau pour être vrai, Emmanuel Bourdieu en fait une tragi-comédie épurée, filmée à trois personnages dans les sous-bois danois.
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«L'âme n'est chaude que de son mystère», disait Céline. Il n'y a pas beaucoup de mystère ici. Juste l'opacité peu significative des apparences.
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Le film d’Emmanuel Bourdieu, fade et dépeuplé, fait dans le classicisme à lumières soignées, avec musique d’appui incessante et se construit sur l’éternelle opposition de la naïveté à la roublardise, du jeune au vieux (…)
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Un sujet puissant affadi par son traitement.
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Emmanuel Bourdieu saute à pieds joints dans la marre aux clichés qu'il croit contourner.