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Si vous cherchez en allant au cinéma à approfondir votre compréhension de l’œuvre de Kierkegaard passez votre chemin ! Transformers n’est pas de ce cinéma-là. Chez Michael Bay hormones et phéromones viennent pimenter des cascades toujours spectaculaires dopées aux effets spéciaux dernière génération. S’il s’agit de parler scénario, celui-ci se réduit à sa plus simple expression : courses de bagnoles effrénées, jolies pépés et explosions à tire-larigot histoire de mettre de l’ambiance. Sorti de cela, RAS mon général ! Si vous vous sentez l’âme d’un p’tit gars de 14 ans tentez votre chance.
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Mix de La guerre des mondes et de Terminator, Transformers présentait de solides garanties narratives. Seulement voilà. Pas de Steven Spielberg ou de James Cameron aux commandes, mais le décérébré Michael Bay. Précision utile: l'auteur de ces lignes est farouche détracteur du réalisateur d'Armageddon. (...) il nous faut bien admettre que Transformers apparaît comme le meilleur Bay, douclé d'un blockbuster honorable.
Toutes les critiques de Transformers
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Festival de pyrotechnie et, bien entendu, de transformations dantesques, cette mégaproduction survitaminée dévaste tout sur son passage. Spider-Man peut remballer sa combinaison, John McClane déchirer son marcel et Harry Potter renager son balai : les Transformers déboulent, tous aux abris !
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Vous ne connaissez ni les jouets ni les dessins animés ? Ce n’est pas une raison ! Transformers relègue au placard tous les autres films de Michael Bay. Mike a tout compris : pas un seul instant il ne s’appesantit sur la relation ado qui lie le jeune héros à une bombe mécano et laisse place à de l’action pure. Qui dit action, ne dit pas forcément violence. Malgré des scènes de combats époustouflantes, même les plus jeunes y trouveront leur compte. Un reproche tout de même l'alternance clair/ obscur systématique et un rien lassante. Mais la qualité du film est telle que l’effet jour/nuit un peu anarchique ne lui nuit pas vraiment.
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Michael Bay et son équipe se livrent à une époustouflante rencontre du quatrième type en faisant exploser l'art - à part entière - des effets spéciaux. Cette hyperproduction débordante d'énergie s'impose déjà comme le film le plus roboratif de l'été.
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Transformers fait autant appel à la nostalgie des trentenaires biberonnés à Goldorak qu'à l'enthousiasme de la jeune génération avide de spectacle. Ils ne seront pas déçus. A l'issue de la projection, attendez-vous à être partiellement décérébré et à avoir les oreilles qui bourdonnent. Pendant 2h24, Michael Bay déploie l'artillerie lourde.
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Un gentil adolescent et sa petite amie, épaulés par l'armée américaine, sont requis par ce scénario inepte, où la surenchère technologique et la profusion d'adrénaline ont pris le pas sur toute autre considération.
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Produit par Spielberg, réalisé par Michael Bay, le film tient de ses deux papas. Il singe la fibre sentimentalo-comique de E.T. et dégaine les armes de destruction massive d’Armageddon. Et comme le spectacle d’une mégalopole éventrée par des combats de titans devient banal à force de progrès des effets spéciaux, Transformers fait le forcing séducteur par le versant de la comédie teenage. (...) Malgré la fraîcheur ostentatoire de son héros, voilà le film d’une Amérique repliée sur ses vieux fétiches polluants. Et il n’y aura toujours aucun robot-vélo dans Transformers 2.