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Quand Sophie Marceau rencontre Gad Elmaleh sous la caméra du papa de Brice de Nice, cela donne une pure comédie romantique aux clichés 100% assumés. Si l’eau de rose vous grise, aucune hésitation, ces deux-là feront votre bonheur.
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par Philippe Jambet
Toutes les critiques de Un bonheur n'arrive jamais seul
Les critiques de la Presse
Le cinéma de James Huth est pavé de bonnes intentions. Quelquefois, ça marche, comme dans Brice de Nice, dont le désir fervent d’appliquer en France les recettes des comédies teen américaines forçait le respect. Parfois, ça rate (Lucky Luke, quelqu’un ?). Pour ce Bonheur n’arrive jamais seul, le réalisateur a sans doute voulu retrouver l’essence des grandes comédies hollywoodiennes réalisées par Billy Wilder et Blake Edwards. Pari risqué et, soyons francs, pas vraiment tenu. Pourtant, le couple formé par Elmaleh et Marceau fonctionne plutôt bien, même le premier a parfois tendance à confondre cinéma et one-manshow. Mais il ne suffit pas d’éclairer les regards « à la manière de » et d’enchaîner les gags pour rivaliser avec les maîtres précités.
(...) entre légèreté et loufoquerie, ce Bonheur volatile s'affiche comme une joyeuse distraction.
L'essentiel pour ce genre de comédie est de passer un bon moment. De ce côté, le contrat est rempli.
Un film léger au goût de bonbon, certes totalement écrit sur du papier glacé, mais qui s’assume et assure totalement.
une petite rom-com parfaitement exécutée, qui a le mérite de ne jamais prendre son genre de haut.
Une comédie romantique avec Sophie Marceau. Le bonheur est déjà là qu’importe si c’est trop long et trop classique.
Une comédie romantique à tendance burlesque trop artificielle pour nous séduire totalement.
Il serait sans doute cruel d'énumérer les raisons qui déterminent l'échec de ce film, puisque, du scénario à la mise en scène, tout y prête au ridicule.
le film commence plutôt bien, (...) Et puis, sans savoir vraiment pourquoi, le charme n'opère plus. Les rouages de cette comédie romantique deviennent éculés, le scénario tourne au ralenti. Comme si le film ne se voulait, finalement, qu'un hommage au film d'Elie Chouraqui, Paroles et musique. La nostalgie, c'est bien. Mais on peut aussi vouloir du neuf.
Sophie Marceau et Gad Elmaleh en font beaucoup, surjouent. Par chance, ils ont du charme et donnent du tonus à cette comédie aux rouages un peu trop visibles.
James Huth (« Brice de Nice ») a le goût des dialogues et l’amour de la « screwball comedy ». Il transforme Sophie Marceau en Pierre Richard maladroit, se souvient que Gad Elmaleh fut mime mais bute sur des questions de rythme et oublie de soigner l’entourage de son couple (qui malgré tout fonctionne bien). Du coup, une heure cinquante, c’est un peu long, surtout vers la fin.
Les dialogues sont plus convenus qu’une discussion sur la météo au Café du Commerce. Et comble du comble, la chute est tellement attendue qu’elle en est totalement ratée.
Le film qui, malgré quelques scènes efficaces et la conviction de son actrice principale, souffre de sa faiblesse scénaristique et de son absence de subtilité. Dommage.
Une bourgeoise rencontre un musicien bohème et ça soulève d'abord ici une fantaisie burlesque inattendue. Mais, dès qu'on en vient aux sentiments, le film remise sa folie et devient très fade. Pas de magie non plus dans le couple Sophie Marceau-Gad Elmaleh, qui ne produit aucune étincelle.