« Une dose de ciné » vous propose ce soir sur France Ô une plongée au cœur du New- York des années 20 avec un guide nommé Eddie Murphy.
Une première… et dernière à ce jour
48 heures, Un Fauteuil pour deux, Le Flic de Beverley Hills… Rien ou presque ne résiste à Eddie Murphy, roi du box- office dans les années 80. Alors quand il exprime son désir de mettre en scène son premier film dans le New- York des années 20, la Paramount ne lui dit évidemment pas non. Et le voilà donc en cette année 1989 à la fois devant et derrière la caméra pour raconter le quotidien d’un patron de casino clandestin au cœur des années 20 à Harlem, cerné entre les menaces de ses concurrents gangsters et les intimidations des flics véreux. Les Nuits de Harlem marque, à ce jour, la seule unique réalisation d’Eddie Murphy. Peut- être à cause d’un accueil critique violent à l’époque avant que le film ne devienne culte aux Etats- Unis au fil du temps. Mais plus certainement car ce nouveau métier ne le passionnait guère. Il a lui- même raconté plus tard qu’il passait plus ses journées à dénicher le lieu de la fête idéale où passer la nuit qu’à réfléchir à ses plans !
Le rêve exaucé d’Eddie Murphy
Avec Les Nuits de Harlem, Eddie Murphy a réalisé un rêve : tourner avec Richard Pryor, l’un des rois du stand- up, une idole dont il s’est inspiré lorsqu’il a débuté sur scène où il s’est fait connaître avant de passer au cinéma. Clin d’œil du destin : Richard Pryor devait au départ jouer face à Clint Eastwood dans 48 heures, au moment où la Columbia développait le projet à la fin des années 70. Or, repris par la Paramount, ce 48 heures marquera en 1982 les premiers pas d’Eddie Murphy sur grand écran face à Nick Nolte, sous la direction de Walter Hill.
Un génie du jazz à la B.O.
Pour signer la musique des Nuits de Harlem, Eddie Murphy a fait appel à un maître du jazz, Herbie Hancock qui avait connu dans les années 80 un immense succès avec Rockit, tube de 1983 dont le clip mettant en scène un robot faisant du breakdance avait croulé sous les récompenses. Vu comme acteur chez Bertrand Tavernier dans Autour de minuit en 86, Hancock a aussi signé la B.O. de Blow up de Michelangelo Antonioni, d’A Soldier’s story de Norman Jewison ou encore du Colors de Dennis Hopper.
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