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Punay a les pieds blessés. Son frère veut l’emmener chez un guérisseur. Au gré de leurs pérégrinations, des rencontres et un miracle. Non, le nouveau cinéma Philippin ne se résume pas à Brillante Mendoza. La preuve avec Auraeus Solito qui signe ici un prototype de «film de festival» arty et contemplatif, invitant à la découverte d’un peuple méconnu (la tribu de Palawan) et fonctionnant sur une poésie accidentelle. Hélas, malgré le climat sensuel et les images surréalisantes, la patience n’est pas toujours récompensée. En comparaison, Raya Martin, c’est du Michael Bay. Toujours là ?
Toutes les critiques de Busong
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mélange de série Z numérique, de documentaire anthropologique, de conte halluciné et de ballade touristique entre ciel, mer et forêt, le film est avant tout une petite curiosité.
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Traversé ponctuellement de grandes beautés, le film donne toutefois le sentiment de jouer la carte de l'exotisme, et plus encore de l'hermétisme, avec ce que on est tenté de considérer, à tort ou à raison, comme un soupçon de complaisance.
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Le réalisateur hésite entre le documentaire et la fiction métaphorique (...) bizarre
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Ce premier film palawanais (île située au sud de Manille), inspiré par plusieurs contes traditionnels, s'inscrit d'emblée dans le sillage du Thaïlandais Weerasethakul. Sans en atteindre toutefois la flamboyance poétique
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Jungle, fleuve et plage sont bien filmés, mais la traversée hallucinée de ces paysages tropicaux s'enlise souvent, faute d'un récit et d'une mise en scène solides.
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Un prototype du cinéma philippin sur la tribu de Palawan. Vraiment ennuyeux.