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Passé le temps qu’il faut pour s’habituer à une structure un peu alambiquée, Insensibles s’impose avec une conviction qui rappelle les films espagnols de Guillermo del Toro. Il partage avec eux le contexte de la guerre civile, ainsi qu’une atmosphère empruntée au cinéma de genre, notamment à la science-fiction (la maladie des enfants) et à l’horreur (les expérimentations nazies). Juan Carlos Medina a réalisé ce premier long métrage comme si c’était son dernier, supervisant chaque étape avec un soin maniaque : écriture (il y a passé huit ans), choix et direction des acteurs, photo qui assure des images mémorables, sans oublier la musique envoûtante du compositeur de Morse. S’il fallait le juger d’après son rapport qualité-investissement, Insensibles arriverait certainement dans le peloton de tête des meilleurs premiers films de l’année
Toutes les critiques de Insensibles
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Poétique et métaphorique, ce formidable jeu de piste sur les traces de la guerre civile espagnole s’inscrit pleinement dans la lignée des œuvres ambitieuses de Victor Erice, ou plus récemment, de Guillermo Del Toro. Enthousiasmant.
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Au croisement du mélodrame familial et de l’évocation historique, Juan Carlos Medina trace avec talent une toile implacable sous fond de fantastique qui est certes un peu étouffante mais dont la portée métaphorique ne peut laisser insensible.
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Attention, film choc! Pour son premier passage derrière la caméra, Juan Carlos Medina aborde frontalement un sujet encore douloureux en Espagne : l’horreur de la guerre civile et du franquisme. À l’instar de Guillermo del Toro (Le Labyrinthe de Pan, L’Échine du diable) et Alex de la Iglesia (Balada Triste), le réalisateur et scénariste exprime son point de vue par le prisme de la métaphore dans ce drame poignant à la lisière du fantastique.
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En dépit de quelques maladresses formelles, Juan Carlos Medina conduit fermement son sujet. Le résultat est plus que prometteur : envoûtant et lyrique, mais aussi tranchant comme une bonne claque.
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Mêler historique et horrifique vous semble une drôle d'idée? Pourtant, cela marche!
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Insensibles se révèle une expérience cinématographique puissante, une tentative brillante d'utiliser le genre horrifique pour exorciser le passé.
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Une fresque historique et horrifique parfois confuse mais très belle.
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Une belle atmosphère à la Guillermo del Toro, mais parfois confus et très éprouvant.
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Juan Carlos Medina (...) témoigne d'une étonnante maturité, illustrant un scénario passionnant, (...) entraînant le spectateur dans des chemins de traverse d'autant plus inquiétants qu'ils touchent à la part la plus personnelle, la plus secrète : l'enfance.
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"Insensibles" aurait pu être un film de genre solide s'il n'avait pas aussi bien porté son nom.
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(...) forcé de décrypter à tout va, le spectateur devient glacial à défaut de se faire glacer le sang.
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Le premier long métrage de Juan Carlos Medina vaut surtout pour une noirceur habilement travaillée et une certaine manière de montrer la quête du personnage principal comme un cauchemar oppressant et sans issue.
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Si la partie "historique", sombre et violente, s'avère plutôt réussie, le pan contemporain de ce premier film aux accents fantastiques manque de corps et sombre littéralement dans le grotesque à son terme.
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D'une époque à l'autre, du fantastique au réel, il est parfois difficile de remettre en ordre les différentes temporalités de la narration. Juan Carlos Medina semble tâtonner entre deux univers, là où Guillermo Del Toro brillait dans L'échine du diable. Au final, cet exercice de style, où la maîtrise de l'ambiance reflète le spectre des atrocités franquistes, donne envie de connaître davantage ce réalisateur qu'on surveillera de près.
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Si la partie "historique", sombre et violente, s'avère plutôt réussie, le pan contemporain de ce premier film aux accents fantastiques manque de corps et sombre littéralement dans le grotesque à son terme.
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(...) forcé de décrypter à tout va, le spectateur devient glacial à défaut de se faire glacer le sang.
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(...) cela tourne aussi mal pour le film : effets horrifiques complaisants, utilisation de l'Histoire à de simples fins spectaculaires.
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Des enfants, une malédiction, des secrets bien gardés, de l’horreur stylisée, et même quelques Franquistes énervés, voici les ingrédients classiques du cinéma d’épouvante espagnol très à la mode actuellement, qui font que ce nouveau film ne se démarque guère, mais soigne son ambiance.