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Dix-sept ans, l’été, rien à faire, si peu à vivre. Emmanuelle habite une de ces banlieues parisiennes colonisées par les supermarchés sans âme. La mort de son père, le retour au lycée, les conflits avec sa mère : comme chez Pialat, «la tristesse durera toujours». Ce film contemplatif et peu aimable saisit crûment un âge (l’adolescence), une génération (les enfants des post-soixante-huitards) et une couche sociale (la classe moyenne militante PC) où les liens se sont désagrégés jusqu’à disparaître. C’est âpre et courageux, sincère et passionnant.
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Après le no future, le no present. Dans une banlieue, entre dessertes à deux voies et centres commerciaux, une mère et sa fille, adolescente, s'abîment dans la non-communication et la vacuité. Une critique sociale et intimiste tranquille, mais implacable.