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Un homme et son cheval. Bartabas et Caravage. Et un cinéaste qui les regarde à travers sa petite caméra, jour après jour, inlassablement. Tandis que s’apprivoisent mutuellement le dresseur et l’animal, leurs corps unifiés arpentent les manèges du Fort d’Aubervilliers en des rythmes toujours plus harmonieux. C’est une histoire sans paroles, qui dit le temps, le travail et l’amour du fondateur du théâtre équestre Zingaro pour le destrier, comme celui des jeunes palefrenières qui le bouchonnent, tressent sa crinière, nettoient son box. Qui dit aussi le regard du "filmeur" Alain Cavalier, ses choix, ses angles et son émerveillement de petit garçon quand le cheval vient lécher l’objectif...
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Un homme et son cheval. Bartabas et Caravage. Et un cinéaste qui les regarde à travers sa petite caméra, jour après jour, inlassablement. Tandis que s’apprivoisent mutuellement le dresseur et l’animal, leurs corps unifiés arpentent les manèges du Fort d’Aubervilliers en des rythmes toujours plus harmonieux. C’est une histoire sans paroles, qui dit le temps, le travail et l’amour du fondateur du théâtre équestre Zingaro pour le destrier, comme celui des jeunes palefrenières qui le bouchonnent, tressent sa crinière, nettoient son box. Qui dit aussi le regard du "filmeur" Alain Cavalier, ses choix, ses angles et son émerveillement de petit garçon quand le cheval vient lécher l’objectif...
Toutes les critiques de Le Caravage
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cavalier filme au quotidien le travail de l'homme et la bête et enfreint une intimité qui finit par se rebeller. Stimulant.
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Comme souvent chez le cinéaste de Thérèse, cette émotion n'exclut pas la malice.
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Si on est fatigué, rempli de bruit et de fureur, le film a un effet apaisant. Rien à comprendre, tout à regarder. De récit, point. De mouvements, beaucoup.
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Il n’est pas indispensable d’être féru d’équitation pour se laisser emporter par ce film puissant.
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On ne compte plus les films tonitruants et bavards consacrés à Bartabas. Celui-ci, à la fois sensuel et spirituel, est unique.
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Cavalier filme au quotidien le travail de l'homme et la bête et enfreint une intimité qui finit par se rebeller. Stimulant.
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Cela ne donne peut-être pas un film majeur de Cavalier, mais ce baiser de l’être qu’il n’a pas monté autrement qu’en cinéaste devra lui être compté.
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Le Caravage, dépourvu de la beauté réaliste des documentaires de Depardon, interpellera peut-être les amateurs d’équitation à défaut des cinéphiles.
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Peu à peu, à force de silences, le spectateur constate que le film est devenu l’histoire d’une relation tacite et pudique entre trois mâles taiseux et rivaux, du moins le temps d’un film : un cheval, son cavalier, leur filmeur.
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Dans Le Caravage, on sent bien que le cinéaste voit quelque chose de sacré dans cette rencontre entre Bartabas et son cheval. Mais faute d’avoir la foi, on n’y voit qu’un animal qui tourne en rond une heure durant, bêtement.