| Date de sortie | 20 décembre 2017 |
|---|---|
| Durée | 94 mn |
| Réalisé par | Charles de Meaux |
| Avec | Bingbing Fan , Melvil Poupaud , Yue Wu |
| Scénariste(s) | Michel Fessler, Charles de Meaux |
| Distributeur | REZO FILMS |
| Année de production | 2017 |
| Pays de production | France, Chine |
| Genre | Drame |
| Couleur | Couleur |
Situé dans la Chine du 18e siècle, il met en scène un jésuite (Melvil Poupaud), peintre officiel qui se voit confier le portrait de l’impératrice Ulanara (Fan BingBing), une ancienne concubine ayant succédé à la première femme de l’empereur Qianlong. Il n’est resté d’elle que ce portrait à la sensualité énigmatique.
Producteur de goût (il accompagne depuis toujours Apichatpong Weerasethakul, le réalisateur d’Oncle Boonmee), Charles de Meaux se révèle moins à son aise derrière une caméra. Ce Portrait interdit constitue son troisième long métrage de fiction après Shimkent Hotel en 2003 et Stretch en 2011. Et comme dans ce dernier (où figurait déjà Fan Bing Bing), il questionne la rencontre entre les cultures française et chinoise mais en remontant ici le temps jusqu’au 18ème siècle où un Jésuite français, peintre officiel de la Cour Impériale, se voit confier le portrait d’une Impératrice. Plastiquement irréprochable, ce Portrait interdit souffre d’un scénario qui n’évite aucun des passages obligés du genre (relation ambigüe entre l’artiste et son modèle, Impératrice étouffant sous les contraintes de sa fonction…) sans esquisser la moindre originalité. Malgré le charisme de Melvil Poupaud et Fan Bing Bing. Malgré la beauté de l’ensemble qui finit cependant par se retourner contre lui et donner le sentiment que Charles de Meaux se regarde filmer avec un certain contentement plutôt que chercher, justement, à transcender son récit.
