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Cette histoire de manipulation génétique permettant d'assouvir une vengeance montrant l'être humain dans toute sa splendeur veule cupide et corrompu est d'un modernisme à toute épreuve avec une richesse d'écriture, une richesse visuelle, une richesse scénaristique à faire pâlir de honte toutes les autres projections des salles d'à côté et que, de toute façon, il n'y a pas besoin d'écrire que ce film est génial puisqu'il l'est !!!
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Moins poétique et moins violent que « Freaks », moins mélo que « L’inconnu », ce film réalisé en 1936 est un mélange de drame et de fantastique. Il recèle de beaux moments, notamment les miniaturisations des personnages, évoluant dans des décors et du mobilier géants et la transformation de Lionel Barrymore en Mrs Mandelip, à l’image de l’acteur fétiche du réalisateur, Lon Chaney, qui lui aussi incarna une vieille dame meurtrière. Sur un scénario co-écrit par Tod Browning (dont c’est l’avant-dernier film) et Eric Von Stroheim, un exemple de l’œuvre étrange du réalisateur de « Freaks ».