Man of Steel

Laissant la place à un héros solitaire (le charismatique Henry Cavill, vu dans Les Tudors) qui devra protéger notre planète de ses propres congénères, cette version signée Zack Snyder (L’Armée des morts) et produite par Christopher Nolan (les derniers Batman) est évidement plus sombre que les précédentes. Même s’il manque la fantaisie et la magie du Christopher Reeve de notre enfance, ce Man of Steel a en tout cas du style.

Le Superman nouveau se hisse au rang de symbole : une icônisation naturelle, amenée avec brio par Zack Snyder qui nous offre une très belle réécriture du mythe.

Avec Zack Snyder (300) aux commandes et Christopher Nolan (Batman Begins) au scénario, cet homme d’'acier ne fait pas son come-back pour rigoler. C’est sans doute là son moindre défaut. Mais, côté force de frappe, le nouveau boss, c'’est lui. Au risque de lasser un peu : trop d’action tue l’action ! En revanche, la recrue Henry Cavill tient du casting parfait. Puissance, sourire extraterrestre (et sans slip rouge sur la combi !), son Superman en impose.

Force surhumaine, peau pare-balles et brushing toujours impeccable, Superman fait de nouveau démonstration de ses talents dans des scènes d'action franchement spectaculaires. Le tout pimenté par un casting de choix et une impressionnante séquence d'ouverture (...)

Un film époustouflant, ébouriffant, décapant, intelligent, truffé d’effets spéciaux extraordinaires.

Zack Snyder s’empare du super-héros le plus mythique de l’histoire et provoque la surprise. Le récit, résolument guerrier, dévoile une planète Krypton à l’univers visuel proche de l’heroic fantasy, ausculte la crise existentielle du super-héros avant de s’achever dans un déferlement de fureur. Une narration captivante et des effets spéciaux sublimes au service d’un spectacle qui réjouira sans aucun doute les fans.

Avec un budget de 170 millions d’euros, Christopher Nolan à la prod et le réalisateur des Watchmen à la caméra, le flm affiche de sacrées ambitions. On valide le choix de l’'Anglais Henry Cavill qui a tout à fait la gueule de l’'emploi et une fossette à croquer, tout comme les seconds rôles, l’'excellente Amy Adams et le génialissime Michael Shannon. Quant aux effet spéciaux, ébouriffants, ils vont ravir les fans de la franchise. Superman, l’homme d’acier est vraiment inoxydable !

Snyder nous livre une histoire élégamment revisitée du superhéros le plus saint, Superman.

Ceux qui aiment le cinéma fouillis vont se régaler.

Superman parvient à faire revivre la mythologie de l’homme d’acier, mais manque de légèreté.

L’action est généreuse et lancinante, le réalisateur enchantera toute la génération d’enfants Superman.

Passé un quart d’heure pénible sur la déréliction de la planète Krypton (en mode heroic fantasy grassouillette), le film trouve parfaitement son rythme et son architecture narrative : celle d’un roman feuilleton foisonnant dans lequel le spectateur aime à se perdre, entre flash-back mélancoliques (apprentissage du héros, acceptation de son destin), plaisir récréatif de la voltige et action pure que la mise en scène règle à la perfection. Un grand film populaire, ample et puissant, nettement supérieur à moyenne.

"Man of Steel" se hisse partiellement à la hauteur des espérances.

Pendant près de 90 minutes, "Man Of Steel" n’est pas loin de s’imposer en grand film de super-héros… Jusqu’à ce qu’un devoir de spectaculaire ne vienne tout ruiner.

Zack Snyder s'empare du mythe Superman. "Man of Steel" mélange réalisme, space opera kitsch et action débridée, pour une superproduction foutraque et bancale, mais généreuse.

Peu d’humour et de plaisir dans cette nouvelle version de « Superman ».

Le problème majeur est de trouver le juste milieu entre la réalisation et l’histoire. Le film balance entre l’exagération destructrice et la volonté d’avoir du fond.

Adapter à nouveau Superman, le pari était assez anachronique et audacieux pour espérer un renouveau du genre, cousu de fil blanc, qu’est désormais le film de super-héros. Man of Steel, avec une sorte de beauté fébrile de l’effort, semble essayer de s’en échapper, et entame de belles pistes. Il lui faut hélas courber l’échine malgré tout.

Séquence par séquence, tout est exagérément pompeux mais c’est un film qui mérite d’être vu.

D’un coté c’est mal construit, nanti de thématiques mal exploitées et avec une Lois Lane qui ne sert à rien. De l’autre, Henry Cavill est un Superman charismatique, les SFX sont à tomber à la renverse et le costume tient la route… De quoi voir venir les suites sans trop avoir peur quand même.

« Man of Steel » n’apporte rien de neuf, c’est toujours la même chose.

Un film réalisé avec habileté et par moment à couper le souffle mais il manque la part d’humour.

Ce n'est ni un oiseau, ni un aéroplane, c'est le jeune acteur britannique Henry Cavill, à qui a échu la mission de redonner vie au corps de Superman. Mais le sorcier commis à cette opération, Zack Snyder, a oublié la formule magique.

Cavill est le meilleur choix pour représenter un personnage à la modestie innée, parfois désordonné et très puissant.

Henri Cavill incarne parfaitement l’icône des bandes dessinées, c’est le super héros par excellence.

Aux manettes de cette sixième adaptation, Zack Snyder filme sans faux pas notable, en alternant des moments de calme et d'action supersonique. Le scénario est plutôt solide, le casting bien équilibré. Reste l'impression d'un panachage contraint, divertissant sans être original.

Derrière la caméra, le réalisateur bourrin Zack Snyder (Watchmen, 300) peut ainsi s’éclater avec les superpouvoirs des effets spéciaux et de la 3D. La dernière heure est un mélange de film catastrophe, de spectacle pyrotechnique et de jeu vidéo répétitif. Les combats entre Superman et le Général Zod sont interminables puisque les deux indestructibles traversent dix immeubles et explosent trois stations service à chaque coup de poing. C’est l’inconvénient avec les Kryptoniens.

Avec sa figure christique emmaillotée dans une cape de plomb et montée à l’envers (elle fait des miracles avant de savoir pourquoi), sa paranoïa latente, ses thématiques verrouillées à double-tour, sa romance aussi soudaine qu’invraisemblable, et son allure d’attraction grisâtre pour dépressifs chroniques, Man Of Steel veut croire à son humanisme sans jamais nous effleurer ne serait-ce que l’épiderme. Un triste manège qui aurait bien besoin d’une épiphanie ou d’un Dark Knight pour se secouer la franchise.

2 h 20. C'est long, surtout vers la fin. Une belle idée gâchée: Superman, héros ou paria? Un principe étiré jusqu'à l'overdose: transformer le scénario en un jeu vidéo géant où tout explose. Abrutissant. Enervant. Fatigant. Décevant. Encore un blockbuster qui tire le genre vers le bas.

Retour (encore) raté de Superman, dans une bouillie pompière du réalisateur de «300».