PHOTOS - Comment Man of Steel prépare sa suite et Justice League
Booster Gold
C'est sans doute une des références les plus incongrues. Booster Gold est un « super-héros » un peu spécial. Il vient du futur, précisément du 25e siècle, avec des armes et de la technologie, et entreprend de combattre le crime à notre époque pour devenir riche et célèbre. Totalement intéressé, il a des sponsors, apparaît à la télé moyennant finance, fait des pubs et, mise en abyme totale, a une série de comics qui portent son nom, édité par la société fictive Blaze Comics. Quel rapport avec <em>Man of steel</em> ? On aperçoit le logo de Blaze Comics sur un building lors du combat final.Ce personnage est loin d'être le plus urgent à adapter au cinéma vu le calendrier de la Warner, mais s'il y a besoin d'un peu de décalage, sa place est d'ores et déjà réservée.?
Kelex : une ouverture pour Brainiac ?
Kelex, le robot domestique (doué de parole) au service des parents biologiques du héros, est également celui qui une fois recréé, prend soin de la Forteresse de solitude dans les comics. Cette apparition sympathique a sans doute fait plaisir à des puristes mais il permet à d'autres d'espérer bien plus, voyez plutôt.Durant toute l'exposition du film sur Krypton ainsi que les passages dans le vaisseau de Zod, une technologie impressionnante est mise en avant. La « conscience sauvegardée » de Jor-El en hologramme mobile à partir du moment où on charge une sorte de clé USB extraterrestre se pose là, sans parler des programmes qui protègent le vaisseau dans la glace contre les intrus (Lois étant humaine, elle est vite attaquée par un robot). Les plus enthousiastes pensent que tout cela amène lentement mais sûrement la présence de Brainiac. Cet adversaire récurrent de Superman est une intelligence artificielle très performante et autonome (pensez à une version de HAL dans <em>L'Odyssée de l'espace</em> qui pourrait se transférer dans n'importe quel système électrique et disposer d'un corps de robot indestructible) créée sur Krypton, qui pourrit régulièrement la vie de l'homme en bleu.
Supergirl
Lors de la découverte du vaisseau de Krypton dans la glace qui deviendra son refuge appelé la Forteresse de Solitude, Clark (Henry Cavill) fait irruption dans une salle où se trouvent 3 capsules, chacune avec un squelette à l'intérieur. Sauf que dans un plan furtif on voit qu'une 4e est vide, et mieux encore, ouverte. Dans le même temps, lorsque Lois pénètre à son tour dans le lieu, elle est perturbée par des bruits sourds qui ne viennent pas du tout de l'endroit où Kent se trouve.C'est très maigre, mais les déclarations de l'équipe du film enfoncent le clou. <em>« Si vous regardez attentivement quand Henry Cavill traverse la Forteresse de Solitude, il y a un... vous savez, les boîtes où sont les corps ? L'une d'entre elle est vide. Je n'en dirai pas plus, mais c'est là pour un but précis »</em> souligne Deborah Snyder, la productrice. Ce que confirme le scénariste David Goyer, qui explique que cet élément <em>« n'est pas du tout là par hasard »</em>, et qu'il avait une idée derrière la tête lorsqu'il l'a écrit.Le rapprochement avec Supergirl ? Une bande-dessinée scénarisée par Goyer et supervisée par Snyder qui sert de prequel à <em>Man of steel</em> et dont Kara (prénom civil de Supergirl) est l'héroïne. L'histoire se passe plusieurs milliers d'années avant les évènements du film. Au terme d'une mission qui tourne mal, la jeune femme s'écrase avec le fameux vaisseau sur Terre dans la glace, après avoir neutralisé un autre vilain Kryptonien, Dev-Em, qui a tué le reste de l'équipage (d'où les squelettes de la séquence du film). Une fois que l'engin est immobilisé, on voit une silhouette s'en éloigner, sans savoir si c'est Kara ou Dev-Em. Le problème de la différence d'époque peut être réglé par une conservation dans la glace façon Captain America ou par l'existence d'une autre capsule en dehors du vaisseau qui aurait conservé son occupant(e) en hibernation.
Carol Ferris et Green Lantern
La plus évidente des allusions à l'univers d'un autre super-héros est aussi celle que l'on attendait le moins. Après l'échec de Green Lantern on aurait pu penser que la Warner mettrait du temps à s'en remettre, mais non. Le Capitaine Carrie Farris (Christina Wren), une militaire qui fait office de bras droit du General Swanwick (Harry Lennix) a retenu l'attention des spécialistes. Elle est membre de l'Air Force et son patronyme et son métier renvoient directement à Carol Ferris, pilote et petite amie de Hal Jordan alias Green Lantern. Ce n'est pas tout puisque la jeune femme finit par acquérir des super pouvoirs et devenir Star Sapphire, une ennemie (puis amie, c'est assez variable dans son cas). Simple clin d??il ou véritable ouverture ? On penche pour la première option mais sait-on jamais.
Cyborg
<em>« On cite S.T.A.R. Labs à un moment, donc c'est un peu un lien avec Cyborg »</em>. Sans la précision de David Goyer à MTV, on aurait pu passer à côté de ce détail, tant il est vite expédié. S.T.A.R. Labs est une société spécialisée dans la recherche et les technologies de pointe qui semble travailler avec le gouvernement dans le film. Comme le souligne le scénariste, c'est bel et bien S.T.A.R. Labs qui est à l'origine de la transformation d'un quidam en super-héros mi homme mi robot : Cyborg, à l'origine membre des Teen Titans (sorte de Justice League version jeune) mais récemment intégré à la Ligue des Justiciers en tant que membre fondateur, dans une autre version des comics, également de plus en plus présent dans les animés.Du point de vue d'un vilain producteur cynique, ce personnage permettrait de faire des appels de phare au jeune public tout en plaçant un afro-américain en pilier de l'équipe de super-héros.
Les questions en suspens pour Man of Steel 2
Le dénouement du film nous montre un Clark Kent embauché au Daily Planet, avec Lois parfaitement au courant de son secret. Goyer reconnaît lui-même que cela soulève des interrogations : <em>« en tout, il y a à peu près une vingtaine de personnes au courant pour Clark, et ce sera intéressant de voir s'ils gardent le secret. »</em> A priori Lana et Pete Ross auraient donc des chances d'être utilisés à nouveau puisqu'ils sont dans la confidence depuis leur enfance.<em>« On a pu éviter le vieux truc de la feinte des lunettes </em>(ndlr : Lois étant au courant, les lunettes de Kent ne sont pas vraiment là pour cacher son identité comme dans toutes les précédentes adaptations)<em> mais pour la suite c'est embêtant. Zack et moi avons parlé de ça et le truc c'est que Perry et Steve ont vu le baiser entre Lois et Superman. Et Perry n'est pas un idiot... »</em>Second élément clé : la mort de Zod, tué par le héros qui estime ne pas avoir d'autre choix (ça passe d'ailleurs très mal chez certains fans). Celle-ci peut avoir des conséquences assez directes puisqu'on ne voit pas explicitement tous les soldats de Zod mourir à l'écran, en particulier Faora, d'autant qu'elle est censée avoir les mêmes pouvoirs que Superman à ce stade du film, elle peut donc survivre et vouloir se venger.
Les messages cryptés en Kryptonien
Dans les vaisseaux kryptoniens, les ordinateurs émettent parfois des sons et des images incompréhensibles, d'autant que l'action ne permet pas franchement de s'y attarder. Mais si vous les regardez de près vous verrez des lettres et si vous les regardez d'encore plus près, vous ne comprendrez strictement rien puisque c'est du Kryptonien. Deborah Snyder a expliqué qu'à l'aide de linguistes, une langue fictive a été créée spécialement pour le film, <em>« pour pouvoir cacher des messages secrets en Kryptonien »</em>. Par contre, la productrice reste cachottière lorsqu'on lui demande plus de détails : <em>« je ne me souviens pas de leur contenu »</em>, prétexte-t-elle.Traduction : un moyen très pratique d'intégrer rétroactivement à peu près tout ce dont ils auraient besoin pour la suite, une fois que Superman maîtrisera parfaitement cette langue.
Lex Luthor et Batman
C'étaient les plus évidents, l'un parce qu'il est l'ennemi juré du héros, l'autre un allié des plus précieux. Le premier est présent via le logo Lexcorp, le second avec celui de Wayne Enterprises.Mais depuis, on a des précisions sur la vision qu'ont Snyder et Goyer de Luthor et Batman : <em>« on en a parlé avec Zack, déclare Goyer. Les indices de la présence de Luthor sous-entendent bien que ce n'est pas la version de Gene Hackman. C'est un Lex à la Bill Gates, qui pèse sûrement 50, 60, 70 milliards de dollars. Très différent. »</em> On aura donc affaire à un Luthor dont la fortune est à la hauteur de la démesure qui semble être le maître mot chez Snyder ! Outre le côté financier, cela signifie aussi qu'il sera assez intouchable, avec tout ce que cela implique.Du côté de Batman, Goyer est plus mystérieux, mais il a déclaré « Dans notre monde, celui de Man of Steel, Zack a déjà dit que nous sous-entendions très fortement que d?autres super-héros existaient mais je ne sais pas s?il se sont déjà dévoilés. » Concernant Wayne, le scénariste poursuit en indiquant qu'il est possible que le chevalier noir existe déjà en tant que tel mais qu'il n'a pas encore porté son costume en public, tout simplement. En gros, c'est le « coming out » de Superman qui est censé être le début d'une réaction en chaînes.
Comment Man of Steel prépare Justice League
La Warner n'a jamais caché son souhait de faire de Man of Steel le début d'une nouvelle saga Superman, mais aussi le fer de lance d'un potentiel film Justice League qui rassemblerait les super-héros les plus connus de l'univers DC. On a récemment entendu parler d'une suite des aventures de l'homme d'acier dès l'année prochaine, et le projet autour de la Ligue des Justiciers devient du même coup bien plus concret.On est donc en droit de se demander quels sont au juste les éléments de l'intrigue qui pourraient être utilisés pour enchaîner sur d'autres longs-métrages. Contrairement aux apparences, Zack Snyder et son scénariste David Goyer ont laissé de nombreuses portes ouvertes.Ici pas de scène post-générique avec Bruce Wayne qui débarque à Métropolis, mais une foule de détails qui installent bel et bien l'univers DC au cinéma : des simples allusions pour connaisseurs aux liens potentiels avec d'autres futures franchises, suivez le guide.Évidemment, on nage en plein SPOILERS, ne lisez pas ce qui suit si vous n'avez pas vu le film.<strong>Par Yérim Sar</strong>
Le Projet Cadmus
Lorsque le gouvernement américain fait face aux menaces de Zod et découvre l'existence de Superman, c'est évidemment un choc. Même après les exploits du héros, à la fin du film les militaires ne lui font toujours pas confiance. Il reste un extraterrestre, ses pouvoirs le classent dans la catégorie des armes de destruction massive, et l'armée tente de le localiser via un satellite (que Kent détruit car il tient à son intimité). Malgré la réplique ironique du justicier qui se veut rassurant (« j'ai grandi dans le Kansas, il n'y a pas plus américain que moi »), le général Swanwick n'a pas l'air très convaincu, et la liberté totale accordée à Superman tient plus de l'incapacité de le contrôler qu'autre chose.Du coup, en réaction, une « réponse » de l?État pourrait logiquement avoir sa place dans une suite, et c'est la porte ouverte au Projet Cadmus. Il s'agit d'une agence gouvernementale spécialisée dans la recherche pour à la fois comprendre les méta-humains (ceux qui ont des super pouvoirs) mais aussi doter l'humanité des armes qu'il faut pour riposter au cas où. Fatalement tout dégénère dans les grandes largeurs : Cadmus se lance dans le clonage et les manipulations génétiques. Ils sont à l'origine de Superboy (gentil) mais aussi de Doomsday (très méchant et dur à neutraliser), entre autres.
Bonus : Aquaman
On entre dans le monde merveilleux de la paranoïa geek. Des obsédés s'échinent à trouver des liens avec Aquaman dans <em>Man of steel</em>. Aquaman est, comme son nom l'indique, un super héros qui vient des profondeurs de l'océan et communique avec les poissons, amené à travailler avec la Justice League. Or il y a une scène où Kent sauve des hommes sur une plateforme pétrolière en feu avant qu'elle explose, ce qui le projette dans l'eau. Selon des spectateurs, l'attitude des baleines (hein ?!) serait inhabituelle (ah...) et cela signifierait qu'elles sont sous l'influence d'Aquaman.Second argument des amateurs du personnage : le mot de passe utilisé par l'armée lors d'une scène est « trident », ce qui renvoie également à l'attirail du superhéros.Des interprétations extrêmement capillotractées et plus amusantes qu'autre chose, mais qui montrent à quel point la demande des fans de l'univers DC est forte concernant le film Justice League.?
La Kryptonite
Toujours lors de la baston de fin on peut voir, cette fois assez clairement (mais pas tellement sur l'image ci-dessus), l'enseigne du Casino Utopia sur un building abimé par Zod (Michael Shannon) et Superman. Cet établissement appartient à un certain Anthony Gallo. C'est lui qui décide de faire venir de la Kryptonite en quantité, et c'est à partir de là que Luthor comprend le point faible de son ennemi. Une option supplémentaire.
La Warner n'a jamais caché son souhait de faire de Man of Steel le début d'une nouvelle saga Superman, mais aussi le fer de lance d'un potentiel film Justice League qui rassemblerait les super-héros les plus connus de l'univers DC. On a récemment entendu parler d'une suite des aventures de l'homme d'acier dès l'année prochaine, et le projet autour de la Ligue des Justiciers devient du même coup bien plus concret.On est donc en droit de se demander quels sont au juste les éléments de l'intrigue qui pourraient être utilisés pour enchaîner sur d'autres longs-métrages. Contrairement aux apparences, Zack Snyder et son scénariste David Goyer ont laissé de nombreuses portes ouvertes.Ici pas de scène post-générique avec Bruce Wayne qui débarque à Métropolis, mais une foule de détails qui installent bel et bien l'univers DC au cinéma : des simples allusions pour connaisseurs aux liens potentiels avec d'autres futures franchises, suivez le guide.Évidemment, on nage en plein SPOILERS, ne lisez pas ce qui suit si vous n'avez pas vu le film.Par Yérim Sar
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