Le dernier film du réalisateur de Marseille et Otage arrive à la télé, en crypté. Il sera suivi d'un long entretien avec l'acteur et réalisateur.
“Elyas, ancien soldat des Forces Spéciales, solitaire et paranoïaque, devient garde du corps pour Nour, 13 ans et sa mère Amina, venues du Moyen-Orient. Tandis que l’ex-guerrier et la jeune fille s’apprivoisent, un mystérieux commando les prend pour cibles. Elyas ne reculera devant rien pour la sauver.”
Lunettes noires, oreillettes, gilets pare-balles, courses-poursuites en grosses cylindrées, mitraillettes, commandos casqués, castagne à gogo… Sur le papier, Florent-Emilio Siri rassemble, dans Elyas, tous les ingrédients du bon film d’action Canal. Voici sa bande-annonce :
Après L’Ennemi intime, qui revient sur la Guerre d’Algérie ; Cloclo, le biopic consacré à Claude François ; Pension complète où Franck Dubosc et Gérard Lanvin sont pris dans un triangle amoureux ; et Marseille, série politique diffusée sur Netflix, Florent-Emilio Siri revient à ses premières amours avec un film d’action qui fait écho à son Otage de 2005. Pour cette production germano-américaine, le réalisateur lorrain avait été repéré par Bruce Willis, qui avait découvert Nid de guêpes, un thriller dans lequel braqueurs et militaires font face à la mafia albanaise dans la banlieue de Strasbourg.
Siri a fait son retour sur grand écran avec cette production franco-marocaine, cette fois-ci, pour laquelle il fait appel à un ponte de l’action française : Roschdy Zem. Le comédien a en effet fait ses armes dans le genre en France et à l’étranger avec, en vrac et entre autres, A bout portant, Go Fast, Sans issue, 36 quai des Orfèvres ou encore Intersections.
Enquête sur un scandale d'Etat : un thriller porté par un Roschdy Zem impérial [critique]Il est d'ailleurs le point fort de ce film qui avait déçu la rédaction lors de sa sortie l'été dernier, mais pas par sa faute à lui : que ce soit en tant qu'acteur ou réalisateur, Roschdy Zem est toujours très investi dans ses rôles, et celui d'Elyas ne déloge pas à la règle. Voici notre critique, pour patienter jusqu'à sa soirée spéciale organisée ce vendredi sur Canal +.
Bonne idée de filer un flingue à Roschdy Zem : en pleine forme, il se castagne avec beaucoup d'entrain dans cet Elyas. Début d'une reconversion à la Liam Neeson pour l'acteur (on le retrouvera en militaire en Afghanistan dans le prochain Bourboulon, 13 jours, 13 nuits) ? On le lui souhaite, mais il n'y a pas grand-chose à sauver (à part lui en ex-para en PTSD chargé de protéger une femme et sa fille d'un réseau islamo-mafieux) dans cet Elyas limite nanar qui ressemble plus à du Neeson en fin de deuxième carrière.
César 2020 : la consécration Roschdy Zem, meilleur acteur pour Roubaix, une lumière
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