<strong>France 3 donne aujourd'hui le top départ de la saison 2 de Wakfu, à découvrir à partir de 9h45. L?occasion pour Isabelle Magnier, journaliste à <em>Télé 7 Jours,</em> de nous raconter le fabuleux destin d?Ankama, ou comment une petite entreprise créant des sites web est devenue le premier studio d?animation français.</strong>Direction Roubaix, dans la banlieue de Lille. <strong>Anthony Roux</strong>, dit Tot, <strong>Camille Chafer</strong> et<strong> Emmanuel Darras</strong>, trois trentenaires fondus de jeux vidéo, ouvrent en 2001 leur agence de design : <strong>Ankama</strong>. Ils créent des sites Internet pour des enseignes du Nord-Pas-de-Calais comme La Redoute et Auchan. A leurs heures perdues, ils bidouillent un jeu de rôle communautaire disponible sur le Web, Dofus. Des joueurs incarnent des personnages. Équipés d?armes en tous genres, ils s?affrontent en duel, gagnent des pouvoirs magiques et peuvent exercer un métier. Le succès est au rendez-vous. Les 50 fans de départ sont devenus 35 millions d?adeptes aujourd?hui. En France, Dofus a même détrôné<em>World of Warcraft</em>, poids lourd mondial du genre.Après ce succès, passer à l?animation démangeaient les trois copains. Boosté par l?imagination débridée d?Anthony Roux, le trio accouche de <strong><em>Wakfu</em></strong>, une série animée associée à un jeu en ligne. <strong>France 3</strong>, intéressé par cet aspect innovant, participe à la production. Pour les néophytes, <em>Wakfu</em> raconte les aventures de Yugo, ado frimeur et tête brûlée, à la recherche de ses origines. Le tout dans un univers médiéval fantastique, foisonnant de créatures rocambolesques. Le héros est aidé dans sa quête par Tristepin, Ruel Stroud, Amalia, une princesse capricieuse, et Évangelyne, une jolie archère.Depuis son lancement, en octobre 2008, <em>Wakfu </em>s?est imposé comme la série préférée des jeunes téléspectateurs. <strong>Un million de fans</strong> suivent chaque samedi les péripéties de Yugo et ses amis. Un score qui talonne celui de la mégastar <strong>Titeuf </strong>! Entretemps, les effectifs de l?agence sont passés de 20 à 460 personnes, éparpillés entre Roubaix, Paris, Lyon et?Tokyo. Les créateurs ont acheté l?ancienne usine de textiles Vanoutryve, à Roubaix, où l?usage de la trottinette est vivement recommandé pour traverser les 9 000 m2 reconvertis en studios d?animation. "<em>C?est une grande fierté pour nous, explique Emmanuel Darras, il y a 110 animateurs, storyboarders, décorateurs, concepteurs de personnages... qui travaillent ici. Tout est 100% roublaisien !</em>"Fort des succès de Dofus et Wakfu, Ankama multiplie les <strong>expérimentations "transmédias"</strong> : un personnage aperçu dans tel épisode de <em>Wakfu </em>ou sur tel niveau de jeu pourra faire l?objet d?une <strong>mini-série</strong> ou d?un manga. "<em>Mais nous ne racontons jamais deux fois la même histoire. Notre moteur reste la création</em>", précise Anthony Roux. Il n?empêche, les trois amis ont un sens aigu des affaires. Avec les <strong>mangas</strong>,<strong> cartes à jouer</strong>, <strong>peluches</strong> et<strong> fournitures scolaires</strong> à l?effigie des héros de Dofus et Wakfu, les tirelires des kids ne résistent pas ! Aujourd?hui, Ankama pèse 40 millions d?Euros. "<em>Nous avons commencé avec 3 000 euros chacun</em>", s?amuse Emmanuel Darras. Après le jeu vidéo, l?animation, l?édition d?Art book et de magazines, et récemment la téléphonie mobile, les Ch?timis d?Ankama s?attaquent au cinéma. Deux trilogies de Dofus et Wakfu sont en préparation sous l?égide d?Emmanuel Franck, le producteur des Lascars. Sorties prévues en 2013 et 2014. De quoi rivaliser avec les géants américain Pixar et Dreamwork ?<strong>Isabelle Magnier pour <em>Télé 7 Jours</em></strong>
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
Les coulisses de Wakfu
France 3 donne aujourd'hui le top départ de la saison 2 de Wakfu, à découvrir à partir de 9h45. L’occasion pour Isabelle Magnier, journaliste à Télé 7 Jours, de nous raconter le fabuleux destin d’Ankama, ou comment une petite entreprise créant des sites web est devenue le premier studio d’animation français.Direction Roubaix, dans la banlieue de Lille. Anthony Roux, dit Tot, Camille Chafer et Emmanuel Darras, trois trentenaires fondus de jeux vidéo, ouvrent en 2001 leur agence de design : Ankama. Ils créent des sites Internet pour des enseignes du Nord-Pas-de-Calais comme La Redoute et Auchan. A leurs heures perdues, ils bidouillent un jeu de rôle communautaire disponible sur le Web, Dofus. Des joueurs incarnent des personnages. Équipés d’armes en tous genres, ils s’affrontent en duel, gagnent des pouvoirs magiques et peuvent exercer un métier. Le succès est au rendez-vous. Les 50 fans de départ sont devenus 35 millions d’adeptes aujourd’hui. En France, Dofus a même détrôné World of Warcraft, poids lourd mondial du genre. Après ce succès, passer à l’animation démangeaient les trois copains. Boosté par l’imagination débridée d’Anthony Roux, le trio accouche de Wakfu, une série animée associée à un jeu en ligne. France 3, intéressé par cet aspect innovant, participe à la production. Pour les néophytes, Wakfu raconte les aventures de Yugo, ado frimeur et tête brûlée, à la recherche de ses origines. Le tout dans un univers médiéval fantastique, foisonnant de créatures rocambolesques. Le héros est aidé dans sa quête par Tristepin, Ruel Stroud, Amalia, une princesse capricieuse, et Évangelyne, une jolie archère. Depuis son lancement, en octobre 2008, Wakfu s’est imposé comme la série préférée des jeunes téléspectateurs. Un million de fans suivent chaque samedi les péripéties de Yugo et ses amis. Un score qui talonne celui de la mégastar Titeuf! Entretemps, les effectifs de l’agence sont passés de 20 à 460 personnes, éparpillés entre Roubaix, Paris, Lyon et…Tokyo. Les créateurs ont acheté l’ancienne usine de textiles Vanoutryve, à Roubaix, où l’usage de la trottinette est vivement recommandé pour traverser les 9 000 m2 reconvertis en studios d’animation. "C’est une grande fierté pour nous, explique Emmanuel Darras, il y a 110 animateurs, storyboarders, décorateurs, concepteurs de personnages... qui travaillent ici. Tout est 100% roublaisien !" Fort des succès de Dofus et Wakfu, Ankama multiplie les expérimentations "transmédias" : un personnage aperçu dans tel épisode de Wakfu ou sur tel niveau de jeu pourra faire l’objet d’une mini-série ou d’un manga. "Mais nous ne racontons jamais deux fois la même histoire. Notre moteur reste la création", précise Anthony Roux. Il n’empêche, les trois amis ont un sens aigu des affaires. Avec les mangas, cartes à jouer, peluches et fournitures scolaires à l’effigie des héros de Dofus et Wakfu, les tirelires des kids ne résistent pas ! Aujourd’hui, Ankama pèse 40 millions d’Euros. "Nous avons commencé avec 3 000 euros chacun", s’amuse Emmanuel Darras. Après le jeu vidéo, l’animation, l’édition d’Art book et de magazines, et récemment la téléphonie mobile, les Ch’timis d’Ankama s’attaquent au cinéma. Deux trilogies de Dofus et Wakfu sont en préparation sous l’égide d’Emmanuel Franck, le producteur des Lascars. Sorties prévues en 2013 et 2014. De quoi rivaliser avec les géants américain Pixar et Dreamwork ?Isabelle Magnier pour Télé 7 Jours
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