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Il y a belle lurette que «le vert paradis des amours enfantines» a pris du plomb dans l’aile. Bienvenue en enfer... Ce quatrième long métrage du réalisateur helvético-italien du Monde à l’envers est inspiré de ses propres souvenirs. Il a beau être co-écrit par trois scénaristes, son argument fluet remplirait à peine une carte postale de vacances. Dommage aussi que les soucis des adultes (un père incontrôlable, l’autre inexpliquablement absent) servent lourdement de bouche trou pour expliquer et appuyer les affres des ados. On s’attache néanmoins à ces derniers, à leurs échappées belles, leurs jeux cruels et leurs premiers émois palpables. Les très jeunes comédiens, notamment Armando Condolucci qui tient l’ensemble à bouts de bras, sont d’un naturel confondant. Leurs violences et rugosités, masquant tant bien que mal des fragilités et des douceurs infinies, sonnent toujours juste.
Toutes les critiques de Jeux d'été
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malgré des longueurs et quelques faiblesses de narration, ce quatrième film de Rolando Colla parvient à trouver une tonalité juste qui en fait le charme, âpre sans être crue, tendre sans être mièvre.
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« Jeux d’été », quatrième long-métrage du Suisse-Italien Rolando Colla, a la fraîcheur acide des fruits tout juste cueillis dans l’arbre. Image splendide, interprétation magistrale et sensibilité à fleur de pellicule, on y fonce.
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Chronique d'un premier amour : charmant mais déjà-vu.
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Malgré des longueurs et quelques faiblesses de narration, ce quatrième film de Rolando Colla parvient à trouver une tonalité juste qui en fait le charme, âpre sans être crue, sans être mièvre.
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Loin de la Toscane fantasmée, Jeux d’été s’attarde sur des décors plus prosaïques et pourtant pourvus d’un charme teinté de nostalgie. Le long-métrage doit beaucoup à ses deux jeunes interprètes, notamment à Fiorella Campanella (Le scaphandre et le papillon), dont le sourire malicieux n’est pas sans rappeler celui de Keira Knightley.
Si le sésame que remporta Jeux d’été à la Mostra de Venise 2011 apparaît comme une consécration des plus cohérentes, la réalisation aurait néanmoins gagnée à être plus subtile et à se détacher encore du sujet traité. Une histoire ordinaire qui abandonne le spectateur sur le rivage, plein d’amertume, envers lui et envers les autres. -
Dans un camping au bord de la mer tyrrhénienne, deux familles s'aiment et se déchirent. D'un côté, un garçon (Armando Condolucci) meurtri par la violence que son père inflige à sa mère (Alessia Barela), de l'autre, une adolescente qui cherche un père qu'elle n'a jamais connu. Sur des sentiers battus, Rolando Colla réussit à capturer par moments l'exaltation de l'enfance.
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Camping en version tragique et toscane, ça donne ce film signé Rolando Colla. Sous une tente, un couple se tabasse devant les petits. Dans un bungalow, une ado et sa mère se disputent... Les parents sont immatures, les enfants cruels. L'été où j'ai grandi et Libero ont traité le passage difficile vers le monde des adultes bien plus subtilement.
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Le film n'a rien d'épatant mais la réalisation sensuelle pousse à suivre le cinéaste.