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Jeune intello bavard à grosses lunettes, Ashley Cahill est une sorte de pendant anglais de Woody Allen, sans le style ni le génie. Malcolm, portrait d’un tueur en série qui théorise ses meurtres et passe à l’acte face caméra (il faut nettoyer New York des médiocres qui l’habitent), en est la triste illustration. Les ayants droit de C’est arrivé près de chez vous pourraient aisément porter plainte contre ce faux remake, gratuit, pas drôle et vraiment hideux (image DV de supermarché) dans lequel Cahill et sa bande de potes régressifs font mumuse entre eux. Game over.
Toutes les critiques de Malcolm
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Petit film indépendant écrit, réalisé, monté, produit et interprété par Ashley Cahill, Malcolm fait office de pendant américain à C’est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux. Mais là où le Belge n’avait qu’un discours humoristique (très noir et réjouissant par sa subversion), l’Américain y ajoute une satire sociale du New York Disneyland qui se dessine depuis une trentaine d’années. Subversif donc, jouissif et réflexif, Malcolm plaît tout autant qu’il interroge.
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"Malcolm" est un délire amusant, tourné à l'arrache et, surtout, délicieusement antipathique.
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Certes, ce petit film arrive vingt ans après le mémorable C’est arrivé près de chez vous, mais il a au moins le mérite de nous faire sourire – ou plutôt grincer des dents – avec des situations osées.
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(...) une variante à "C'est arrivé près de chez vous" aussi déconcertante que ce dernier : l'humour noir y cède rapidement le pas à un sérieux anxiogène.
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Cette farce macabre pompe le procédé de : C'est arrivé près de chez vous et même certains gags. En moins bien. Ce qui, forcément en atténue l'impact et l'aspect jouissif.
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L'humour ne fait pas vraiment mouche et le procédé qui consiste à suivre un personnage détestable jusqu'au bout de sa folie tourne court par la multiplication de séquences bavardes totalement inconséquentes.
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Sincère, Malcolm l’est ! Amateur aussi et ampoulé assurément. Que le film ait trouvé le chemin des salles obscures relève à la fois de l’exploit et du mystère absolu.
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Vain documenteur sur un nostalgique de Dirty Harry.
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Un faux documentaire qui se veut drôle, impertinent et subversif, mais qui ne parvient jamais à imposer une forme ou un propos original et percutant.