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Trois garçons, une fille, une falaise, et beaucoup de possibilités de se jeter à l’eau – aux sens propre comme au figuré – dans ce teen movie tourné aux bords du lac Supérieur, au Canada. C’est un premier film sur les premières fois (émois amoureux, rites initiatiques et recherche de modèles virils) construit selon une succession d’instantanés "clippés" sur une musique entraînante. C’est vif, plutôt drôle, d’une séduisante légèreté. Au risque d’être trop superficiel ? C’est ce que semble se dire le réalisateur, qui ne tarde pas à charger la barque narrative d’un basculement forcément dramatique et le recours symbolique lourdaud à des insectes. Dommage. Reste un trio d’acteurs particulièrement attachants
Toutes les critiques de Sleeping Giant
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce drame à la réalisation et au déroulement maîtrisés, décuple son impact grâce à la puissance de jeu de ses jeunes interprètes.
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C’est fragile et fort, comme le dernier plan. On recommande chaudement.
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Grâce à sa mise en scène sensible, sa belle photographie et sa spontanéité de ton (beaucoup de scènes ont été improvisées), ce premier film prometteur respire et palpite.
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La rhétorique visuelle est simple - une bonne chose pour évoquer sujet aussi trivial et insaisissable -, mais laisse poindre une subtilité plus que prometteuse pour la suite. Belle découverte que ce cinéaste canadien, en somme.
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Rien n’est vraiment neuf mais ce n’est pas grave : on traverse bel et bien ce Sleeping Giantdans un remarquable état d’alerte.
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Peur du vide et angoisse devant la sexualité se rejoignent dans cette étude de caractères révélant un cinéaste aussi attachant que ses jeunes héros.
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Andrew Cividino montre avec justesse le propre de l’adolescence qui est de vouloir accélérer la vitesse de croisière pour engranger des expériences ou faits d’armes et couvrir son corps de blessures de guerre.
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C'est à la fois percutant et discret. Bien joué.
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Vibrant d’échos autobiographiques évidents, ce teen movie doit beaucoup au body language électrique de ses interprètes (mention spéciale à Nick Serino pour sa prestation de sociopathe intenable).
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Si le fil de la chronique s’appuie sur des dialogues assez vifs et souvent drôles, la volonté de faire ressurgir une progression narrative noie le film dans un drame un peu pataud.
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Presque tout, ici, est autobiographique. Et c'est un peu la limite de ce (premier) long métrage : une autofiction sincère, gentille, mais pas assez cruelle.
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(...) cette substance volatile s’alourdit par excès de scénarisation. A vouloir trop en dire, l’ensemble s’éparpille et accuse sa véritable origine : celle d’un court-métrage étiré en long.
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Joliment filmée avec de jeunes acteurs talentueux, cette chronique du passage de l'enfance à l'adolescence, avec toutes les difficultés que cela comporte, souffre de temps morts qui la rendent un peu languissante. D'autant que l'issue dramatique est prévisible tout au long du récit.
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Cividino filme l’inquiétude et la cruauté de cet âge où l’on fait du mal par besoin d’amour avec franchise et sensualité. Un réalisateur à suivre.
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Anecdotique plus que charmant, ce premier film manque singulièrement d’audace et de prise de risques. Reste un œuvre calibrée, pas désagréable mais vite oubliable.
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Sa réalisation est tout aussi convenue que le scénario malgré quelques bonnes idées, notamment une scène vertigineuse sur une falaise et des paysages magnifiques.
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Andrew Cividino ne s’épargne aucun des poncifs du récit d’initiation mille fois rabâché, sans s’accorder sur un ton pour imposer une patte encore trop hésitante, crispée entre caméra à l’épaule, effets d’accélération et finale convenu qui débordait du cadre dès les quinze premières minutes.
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(...) ce teen movie canadien ne s'aventure jamais hors des sentiers battus.
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Cet excellent teen-movie canadien tire sa force du cadre dans lequel il s'inscrit (...)