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Les 40 meilleurs dialogues du Bureau des légendes

Episode 3

<strong>Hachem Al-Khatib (Farès Heloug) </strong>: « Vous savez, je suis né dans le désert. Mon père était bédouin. Et ma mère a coupé mon cordon ombilical avec ses dents. Le monde est un désert. Je suis partout chez moi partout et toujours en exil. Je suis un bédouin manager. »<strong>Malotru</strong> : « Une femme. Ca aussi c?était impossible à deviner. Aucune femme n?avait jamais joué aucun rôle auprès de Bachar. »<strong>Marie-Jeanne</strong> : « Le second type d?ennemi, ce sont vos amis. Avec eux, vous baissez la garde, ils vous fragilisent, ils vous poussent à l?erreur. Les gens que vous aimez bien, il faut les détruire. »<strong>Marie-Jeanne</strong> : « Le troisième type d?ennemi, c?est le prédateur, c?est le seul qui peut vous abattre. Mais de lui, vous ne devez pas vous défendre. Vous devez le séduire, vous devez l?attirer dans vos filets. Il doit croire que c?est lui qui vous choisit. Vous êtes comme l?orchidée qui attire l?abeille, l?insecte croit que c?est lui qui décide, mais il ignore qu?il est le fruit de votre stratagème. Et à la fin, c?est vous qui avez le contrôle. »<strong>Malotru</strong> : « Quand on commence à fréquenter quelqu?un, on ne sait jamais où on met les pieds. Ca peut être un monde merveilleux ou ça peut être un cauchemar. En général, c?est entre les deux. Mais quand on est un agent des renseignements, si c?est pas un monde merveilleux, alors c?est obligatoirement un cauchemar. »

Episode 2

<strong>Pépé (Alexandre Brasseur)</strong>: « Si vous voulez aller plus loin, il suffit de le dire, il y a pas de souci hein. Moi je peux vous dire avec qui il baise, combien de coups ils tirent dans la nuit, si la fille a ses règles, si elle se fait enculer ou s?il lui colle un doigt dans le cul hein. Il y a pas de problème, on sait le faire. »(<em>Cette réplique rappelle celle de Bernard Le Coq dans Les Patriotes : «  Si jamais il y a un truc dont tu te rappelles pas, moi je peux t?aider, pas de problème. J?ai des cassettes vidéo, des enregistrements. Si par exemple t?as oublié quand est-ce que tu l?as enculée, ben moi je peux te dire que c?était le 12 novembre, tu vois. N?hésite pas à m?appeler surtout au cas où t?aurais un trou. »</em><strong>Rim (Emilie Chesnais)</strong> : « Vous ne dites rien à personne, personne n?a à vous interroger. Si quelqu?un vous pose une question, c?est qu?il ne sait pas ce que vous savez, et s?il ne sait pas, c?est qu?il n?a pas le droit d?en connaître. C?est comme ça qu?on dit : le droit d?en connaître ou non. »  <strong>Henri Duflot</strong> : « J?ai connu des histoires comme ça. Des clandestins qui ne parviennent pas à abandonner leurs légendes. En général c?est parce qu?ils menaient une vie de patachon. Celui qui était au Kazakhstan il avait une villa avec piscine, un vrai nabab, il n?avait pas envie de rentrer. Et l?afghan, il a fait un an de dépression. »<strong>Sherif Gherbi (Atmen Kelif)</strong> : « Monsieur Jacques, mes collègues sont des militaires. On les appelle les Scorpions. A la moindre alerte, ils sortent leurs dards et ils vous assassinent. »<strong>Nadia El-Mansour (Zineb Triki)</strong> : « Ceux qui se battent contre Bachar aujourd?hui me mettraient dans la terre, laisseraient dépasser ma tête et ils inciteraient les passants à me tuer à coups de pierres. »<strong>Malotru</strong> : « Quand on espère que ça va aller, c?est qu?il est déjà trop tard. Vous avez enfreint la règle et vous avez perdu toute protection. Vous vous soumettez à la loi de la peur, du soupçon, du doute. J?aurais pu rentrer à la boîte et dire à mon chef Henri Duflot ?J?ai fait une connerie?. Mais j?étais soumis à une autre loi déjà : une loi que connaissent tous ceux qui vivent en clandestinité durant une longue période, la loi de la toute-puissance. Celle qui vous faire dire ?J?en suis capable?, celle qui vous fait dire ?Ca va aller parce que je suis capable de tout?. »

Episode 5

<strong>Marina  (Sara Giraudeau)</strong> : « Il y a 5 minutes j?étais la fille de Ben Laden et là je peux y aller ? »<strong>Mémé (Michael Abiteboul)</strong> : « Il  va lui faire la peur de sa vie. Elle va fermer sa gueule jusqu?à son enterrement, celle-là. »pagebreak <strong>Stepan, agent russe (Miglen Mirtchev)</strong> : « C?est terrible qu?on soit obligé de se parler en anglais. Les services secrets russes et syriens? on devrait pouvoir se parler dans une autre langue, non ? Même en chinois ou en français. Ca me ferait moins chier qu?en anglais. »

Episode 1

<strong>Marie-Jeanne (Florence Loiret-Caille)</strong> : « Vous avez adopté quelle stratégie finalement ? » <strong>Malotru (Mathieu Kassovitz)</strong> : « - La plus nulle. Celle où il n?y a pas de stratégie. »pagebreak<strong>Interrogateur de Marina (Ash Goldeh)</strong> : « Il faut apprendre aussi le farsi des rues, mademoiselle. C?est pas des profs délicats qui vont vous interroger si jamais ça vous arrive, c?est des flics, des mecs grossiers, des porcs. Si vous les comprenez pas, ça va poser un problème. » <strong>Malotru</strong> : « Vous allez apprendre à approcher les gens tout en gardant la bonne distance. Ni trop loin pour en savoir le plus possible, ni trop près pour ne pas influencer la cible. Votre mission c?est de connaître les gens sans vous faire remarquer. Vous n?êtes pas agent, vous êtes clandestin. Vous ne recrutez pas, vous décrivez. » <strong>Magnon (Grégoire Bonnet)</strong> :  « Il peut être dangereux, il a le syndrome du clandestin. »<strong>Henri Duflot (Jean-Pierre Darroussin)</strong> : « -  Qui est ? »<strong>Magnon</strong> : « - Avancer masqué. »

Episode 7

<strong>Marie-Jeanne</strong> : « J?avais un instructeur, il me disait ?Dans notre métier, il n?y a pas de hasards, y?a que des enculeries?. »<strong>Général Kerbouche (Hacène Benzerari)</strong> : « Le général Lefkir. Un dur. Un intrigant. Elevé au lait du KGB, comme moi. Lefkir, qu?est-ce qu?il va faire de cet agent français qui lui tombe sur la tête comme une noix de coco ? »

Le best of du Bureau des légendes

Episode 4

<strong>Malotru</strong> : « Les légendes sont des écrans invisibles. Des pare-brises sur lesquels viennent s?écraser les mouches ».<strong>Balmès  (Léa Drucker)</strong> : « Vous êtes formé pour vous glisser dans les habits d?un autre, puis retrouver vos vrais habits puis changer de nouveau. En fait ce qui s?approche le plus de cette vie sous légende, c?est l?expérience de l?adultère. Beaucoup de personnes qui ont fait cette expérience de l?adultère se rendent compte que ce qu?il y a d?excitant, ce qu?ils aiment là-dedans c?est presque plus le secret, la double vie que la relation elle-même. »<strong>Analyste Syrie (Salomé Stévenin)</strong> : « C?est la guerre ça. Depuis que ça a commencé, le nombre de divorces a été multiplié par 10. »<strong>Nadim (Ziad Bakri)</strong> : « Les Français sont comme ça : ils baisent pour avoir des renseignements.»<strong>Malotru </strong>: « J?aime pas les plans à plusieurs où tu te retrouves avec la bite d?un copain à la main. »pagebreak <strong>Malotru</strong> : « La Russie était parvenue à contraindre Bachar el-Assad de négocier son départ avec l?opposition. Mais Bachar el-Assad faisait la guerre pour conserver le pouvoir. Celui qui révèlerait ces contradictions, celui qui ferait perdre la face au dictateur serait immédiatement puni de mort. »

Episode 6

<strong>Marie-Jeanne</strong> : « Tu lui casses pas les deux jambes, tu verses pas de cyanure dans son café, tu t?attaques pas à sa famille, tu peux essayer de le faire chanter mais ça marche pas toujours, rarement même. S?il faut faire pression, tu fais pression mais sans traces physiques. »<strong>Sherif Gherbi</strong> : « Kerbouche. Un général à la retraite, mais on dit qu?il travaille toujours en tache de fond. C?est un fervent défenseur des services d?antan, avant que Bouteflika foute la merde. Il a monté tous les échelons, il sait tout sur tout le monde, on l?a surnommé la pieuvre. C?est un pro du renseignement, il est né là-dedans et il mourra là-dedans. »

Episode 9

<strong>Mesuret (Husky Kihal)</strong> : « Il y a une nouvelle monnaie à la mode qui circule dans le monde en ce moment. Ca s?appelle le Djida. Vous savez ce que ça veut dire Djija ? »<strong>MAG</strong> : « - Djihad Data. »<strong>Mesuret </strong>: « - Exact, oui, Djihad Data. Les réseaux djihadistes pour la Syrie. Ces renseignements valent de l?or, tout le monde en veut, les Américains, les Russes, les Iraniens, les Syriens bien sûr. Avec du Djida, vous pouvez acheter ce que vous voulez. »<strong>Malotru</strong> : « Ca s?écroule autour de vous. Tranquillement, tout s?écroule. Jusqu?à ce que vous soyez entouré de ruines. Et ça sera ça votre punition ultime, survivre à votre faute, au milieu de vos victimes. »<strong>Marina</strong> : « Mais c?est pour ça que je suis bonne. Je suis un soldat sans armes. J?ai l?air innocente, mon pays a l?air en paix. »<strong>Balmès</strong> : « La DGSE a besoin qu?on se parle parce que vous n?êtes pas toute seule. Vous êtes un pilote de ligne, derrière vous dans l?avion, il y a 200/300 vies, c?est pour ça que moi j?ai besoin d?être sûre que tout va bien parce que si vous allez mal, vous pouvez planter tout le monde. »

Episode 8

<strong>Pépé</strong> : « Ici Pépé, y?a du bolchevik dans les parages ».<strong>Stepan</strong> : « Vous avez failli tout faire saboter avec votre tentative de recrutement. ».<strong>Erwan</strong> (Jean-Michel Lahmi) : « - C?est vous qui auriez dû nous prévenir, au lieu de faire ça dans notre dos. »<strong>Stepan</strong> : « -Vous plaisantez ? Dès qu?on vous dit quelque chose, on le retrouve ensuite sur Mediapart. »<strong>MAG (Gilles Cohen)</strong> : « Je vais vous décevoir. Je n?ai aucune conscience politique. Mon métier c?est le renseignement. J?en produis, j?en vends, j?en achète. Aux Chinois, aux Anglais, aux Américains, au monde. Comment vous croyez qu?on a récupéré le téléphone qui nous a permis de localiser Kadhafi ? »<strong>Malotru</strong> : « Le grand jeu. Celui des Nations. L?Angleterre et la Russie. L?Union Soviétique et les Etats-Unis. L?Iran et l?Arabie Saoudite. Le grand marché de la monnaie humaine. Nous en sommes tous des spéculateurs. Nous fixons à la hausse et à la baisse le prix des individus avec cette règle d?or  : ne jamais leur accorder la moindre valeur. »

Episode 10

<strong>MAG</strong> : « Syrie, Russie, Iran, tout le monde veut être dans le même camp contre l?Etat Islamique.  Mais nous aujourd?hui, dans le nouveau grand jeu qui se met en place, on est à l?arrière du mini-bus, au fond, on ne veut pas nous voir, on ne veut pas nous parler. »<strong>Balmès</strong> : «J?ai toujours été fascinée par la puissance du déni. Vous croyez que c?est par amour que vous êtes dans cette situation  ou vous vous racontez une belle histoire ?  Non, vous êtes là pour pouvoir retourner en mission, pour pouvoir de nouveau porter un masque. Vous avez besoin de la duplicité, vous avez besoin d?être une façade. C?est pour ça que vous êtes dangereux, parce que ce besoin est insatiable. »<strong>Sisteron (Jonathan Zaccaï)</strong> :  « Il a une trace de kyste sur la poitrine gauche. Heu? le genou, il s?est fait brocher le genou droit. Heu? le front, en haut du front à droite? Il a qu?une couille ! Ectopie testiculaire à l?âge de 9 ans ! »

La saison 1 du Bureau des Légendes s’est achevée hier soir sur Canal+. Créée par Eric Rochant, qui retrouve ici l’univers narratif de son film Les Patriotes (1994) tout en le modernisant, cette série d’espionnage a convaincu par la densité de ses personnages, la maîtrise de ses cliffhangers, l’excellence de ses acteurs et bien sûr... la qualité de ses dialogues. Entre renvois à l’actualité géopolitique, immersion dans le jargon des agents secrets, cohabitation des langues françaises, syriennes et russes, ou alternance entre franche vulgarité et humour sous-jacent, les textes peaufinés par Eric Rochant et ses coscénaristes Camille de Castelnau, Emmanuel Bourdieu et Cécile Ducrocq (assistés de Duong Dang-Thaï, Elena Hassan, Juliette Senik et Corinne Garfin) contribuent en effet à la réussite de cette captivante plongée dans les coulisses de la DGSE.Voici donc une sélection de 40 dialogues du Bureau des légendes.Par Damien Leblanc