Cinquième Ballon d'Or brésilien depuis l'ouverture du trophée aux joueurs non-européens, en 1995, Ricadro Izecson Santos Leite, dit Kakà, a rejoint Ronaldo (1997, 2002), Rivaldo (1999) et ronaldinho gaucho (2005) dans la légende du football auriverde. Une juste récompense pour un joueur de grande classe qui concilie esthétisme et efficacité pour le plus grand bonheur de la sélection brésilienne et du Milan AC. Issu d'une famille aisée, Ricardo n'a pas appris l'art du ballon dans les favelas, mais qu'importe. Le Brésil en fait une des nouvelles idoles et à tout juste 20 ans il participe en 2002 à la cinquième victoire de la seleçao en Coupe du Monde. Annoncé comme le nouveau prodige du football auriverde, descendant des meneurs de jeu Rivelino et Socrates, Kakà ne fera pas mentir les observateurs en rejoignant en 2003 un des plus grands clubs européens, le Milan AC. A peine débarqué en Lombardie, ce concentré de talent ringardise à chacune de ses apparitions les blagues qui circulent sur son surnom et mène les rossoneri au titre de Champion d'Italie. Le "coup de pompe du Brésilien", Kakà le connaîtra lors de la saison suivante, même s'il se console d'une Coupe des Confédérations glanée avec la Seleçao. Année de Coupe du Monde oblige, le natif de Brasilia revient en force pour l'exercice 2005/06. Elément clé, avec andrea Pirlo, du jeu milanais, il enchaîne les buts et les passes décisives en Série A comme en Champions League. Meneur de jeu ou trequartista (neuf et demi), Kakà s'impose comme le baromètre offensif de la meilleure attaque du calcio. A 24 ans, Ricardo est aussi devenu un pilier de la dream team brésilienne qui, par excès de confiance, ira se briser les dents sur la France dès les quarts de finale. Ce n'est pas pour autant que Riki a perdu confiance. En Serie A, il ne marque pas des tonnes mais continue de distiller les passes pour ses coéquipiers. C'est en Ligue des Champions qu'il brille de mille feux, marquant 10 buts en 15 matches et permettant aux Rossoneri de se venger face à Liverpool en finale. Il termine meilleur joueur et meilleur buteut de la compétition. S'il renonce à participer à la Copa America pour souffler un peu, Kaka s'impose comme le joueur de l'année 2007 et reçoit en toute logique le 52e Ballon d'Or France Football. 9e joueur le mieux élu de l'histoire du trophée, le Brésilien réunit 78 premières places sur les 96 votants, un véritable plébiscite qui célèbre sa classe naturelle et sa capacité à répondre présent dans les grands rendez-vous. Champion du monde, vainqueur de la Ligue des champions, Ballon d'Or et bientôt FIFA Wolrd Player 2007, à 25 ans Kaka a déjà remporté tout ce qu'il se fait de mieux en récompenses collectives et individuelles. Mais où s'arrêtera-t-il ?
Genre | Homme |
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