L'acteur qui fêtera bientôt ses 80 ans tire son chapeau à Nadine Morano pour ses propos polémiques sur la "race blanche".
Sans grande surprise, Alain Delon adhère totalement aux propos de Nadine Morano, qui a suscité un tollé le 26 septembre dernier en déclarant sur le plateau de l'émission On n'est pas couché que la France était "un pays de race blanche" et qu'elle "ne voulait pas qu'elle devienne musulmane".
Interviewé par TV Magazine, l'acteur qui soufflera le 8 novembre prochain sa quatre-vingtième bougie a félicité la politicienne pour ses "couilles". "Elle a des couilles de tenir comme elle tient et de dire : 'Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire'. Chapeau!"
"Juste une question: Le Kenya est un pays de quelle race? Les gens sont noirs. C’est une polémique ridicule, grotesque, qui n’a aucun sens", s'est insurgé le héros de La Piscine, Le Samouraï ou Le Guépard.
Alain Delon, dont les prises de position flirtent souvent avec l'extrême-droite, se défend d'être proche du FN mais affirme qu'il est "un ami de Jean-Marie Le Pen depuis cinquante ans". "Et, si je l’étais, pourquoi n’en aurais-je pas le droit? L’extrême gauche et Mélenchon, c’est valable, mais l’extrême droite, non?", s'interroge-t-il, avant de poursuivre : "Le Front national représente quand même 6 millions de personnes. C'est 6 millions de cons? On a le droit de ne pas aimer, mais on doit le respecter".
Nostalgique, comme Nadine Morano, du Général de Gaulle, la star conclut en expliquant la montée du Front National par un ras-le-bol de la politique : "Gauche, droite, tous les coups sont permis. Ce qui se passe est dégueulasse, d’où le désintérêt des Français pour la politique (...) Sur le Front national, j’ai simplement dit que je trouvais ça normal que les gens se rapprochent de ce parti parce qu’ils en ont marre. Marre de tout! Et c’est pour ça qu’ils sont prêts à aller n’importe où. Je le confirme: les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front national...".
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