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Décousue, agaçante de narcissisme affecté, cette errance funèbre filmée avec un téléphone portable échoue à transcender ses quelques belles idées poétiques.
Toutes les critiques de Amore Carne (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entre journal intime, documentaire et autofiction, Pippo Delbono poursuit avec bonheur et violence son exploration du territoire cinématographique, avec pour camp de base son expérience du théâtre.
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Pippo Delbono, ou l'art de capter des moments, des rencontres : du vrai cinéma, pas pipeau.
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Pippo Delbono, célèbre metteur en scène de théâtre italien, nous livre des bribes de son quotidien, et évoque sa maladie, ses amis, la poésie, la mort... Ce collage confus d'images filmées au téléphone portable se révèle prodigieusement ennuyeux et vain.
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C’est le tort de ce film peut-être, en même temps que son principe même : celui de ne pas savoir s’arrêter, de refuser la fin. S’étirant outre mesure, il finit aussi par agacer, par laisser poindre le risque d’une prétention, ou d’un égocentrisme, sauvé par des instants de grâce.
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Un autoportrait sans pitié de l’artiste, provocateur mais sincère.
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Amore Carne est un chant incarné où le vrai faux documentaire d’un test de dépistage du sida a priori sinistre et angoissant prend des allures de commedia dell’arte.
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Pippo Delbono livre un poème lyrique, incantation de sorcier face aux énigmes de la vie, de l'amour. Un cinéma en bataille qui déconcerte et impressionne tout à la fois.
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Des dégâts du numérique fait maison, chapitre 6 254. (…) Difficile de trouver une place accueillante dans ce bloc-notes rugueux et en roue libre, beaucoup moins risqué et écorché qu’il n’y paraît.
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Ce collage confus d'images filmées au téléphone portable se révèle prodigieusement ennuyeux et vain.
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Pippo Delbono filme sa vie d’artiste, sa maladie, sa folie et sa mère malade. Mais il ne délivre au final de cette catharsis expérimentale qu’un brouillon pseudo-poétique, épuisant d’effets formels ratés et à usage purement personnel.