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Dans un champ, de grosses vaches blanches, un numéro accroché aux oreilles, paissent, ruminent, meuglent, vêlent. Soleil, pluie. Un sac en plastique poussé par le vent les distrait un instant. Un camion passe qui en emporte certaines vers un avenir culinaire. Sans voix off, le réalisateur observe et livre un documentaire singulier. On ne se passionne pas plus pour l’intrigue qu’on ne se prend d’affection pour une héroïne parmi d’autres. Malgré ses limites, cet objet original génère un intérêt inattendu, des questions subliminales. Et l’envie d’éviter quelque temps le face à face avec un steak.
Toutes les critiques de Bovines
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sans les caméras-microscopes de "Microcosmos" mais avec beaucoup de patience, le moindre détail de la vie au grand air prend un sens poétique et cosmique : l'oeil bovin forme une galaxie, la mise bas d'un veau y est tranquille et un sac en plastique flottant devient un mystérieux émissaire pour nos stoïques colocataires.
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C'est un pari. Surprenant. Audacieux. Qui aurait pu penser qu'un jeune cinéaste inconnu parviendrait à passionner durant soixante-cinq minutes avec des vaches comme personnages ? Emmanuel Gras y parvient, pourtant, et sans effets pleurards.
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Un documentaire gracieux en osmose avec "le peuple vache".
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A force de patience, Emmanuel Gras a su transformer son premier long-métrage en expérience sensitive.
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Emmanuel Gras n'est ni pour ni contre les vaches, ni pour ni contre l'élevage. En proposant de regarder ces animaux, en donnant à voir leur beauté, il invite à les respecter.
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La vie des vaches sans commentaires. Mais avec de beaux plans. Le bonheur est dans le pré pour ceux qui aiment les documentaires contemplatifs.
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Bienvenue dans l’univers des charolaises, belles vaches rustiques à la robe blanche qui paissent en Basse-Normandie et qu’Emmanuel Gras filme sous toutes les coutures. Derrière leur quotidien paisible, l’abattoir n’est pas loin, la culpabilité non plus. Ce documentaire champêtre semble destiné à éveiller en nous des instincts (salutaires ?) de végétariens.
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Brûlant sujet, aux infinies discussions, qui soyons honnêtes, ne sollicite pas quotidiennement notre réflexion mais qui nous sommes prêts à nous intéresser , encore faudrait-il que cadre et montage soient moins approximatif et édifient une vraie réflexion. Ce qui n'est guère la cas ici.