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Il y a une énergie folle, dans cette chronique sur la jeunesse est-allemande du début des 90s. Mais aussi une narration flottante, des psychologies approximatives et, revers de la médaille, une agitation qui vire au capharnaüm.
Toutes les critiques de Le temps des rêves
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Délaissant le ton réaliste de ses films précédents, le metteur en scène regarde avec bienveillance ces petits délinquants : grâce à ses acteurs (inconnus, mais qui ne devraient pas le rester), il insuffle une énergie électrique dans cette histoire triviale.
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Dans le même genre, la récente docufiction un peu frelatée de Marten Persiel, Derrière le mur, la Californie, qui traitait quasiment du même sujet, avait une aura romanesque qui fait défaut à ce brûlot plus stroboscopique que cinématographique.
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La beauté du film ne tient que très peu à son emballage sensationnel et télévisuel, à ses séquences musicales ou violentes, mais davantage au parfum nostalgique qui enveloppe le tout.
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Il abandonne cette fois le style naturaliste de ses précédents films (Un été à Berlin, Pour lui, 7e Ciel) pour quelques effets superflus, musique techno légèrement anachronique, caméra virevoltante, lumières stroboscopiques... Mais le constat est glaçant.
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Le film ambitionne de dépeindre un moment très particulier de la transition entre deux mondes (...) Il y met toutefois tant de conventions et de pesanteur, les acteurs s’y révèlent si appliqués et les personnages si inconsistants, qu’il décourage les meilleures volontés.
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(...) ce concentré de nihilisme aux personnages clichetons, aux dialogues faibles et à la mise en scène tapageuse déçoit considérablement de la part d'un cinéaste que l'on a connu plus inspiré par le passé (Pour lui).
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(...) le problème principal n’est pas que tout cela soit déjà vu, mais que le film soit incapable d’y insuffler quelque fraîcheur, de le faire paraître pour un constat sincèrement concerné et amer (au-delà de cette première scène, donc) au lieu d’idées préétablies formulées en une fable téléphonée, résignée d’avance à sa morale prévisible.
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Le film ne manque pas de rythme mais on finit par se lasser de leurs rixes avec des néonazis, leurs virées en voitures volées et leurs excès en tout genre.
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L’âpreté, la violence et l’urgence sont bien là, mais la mise en scène trop pesante, les effets de répétition, les longueurs, l’absence de grâce entravent le rythme et empêchent l’émotion de surgir.