Pays rêvé-
Être né au Liban et en être parti depuis l’enfance ou y avoir ses racines sans connaître le pays... C’est ce que racontent quatre quadragénaires – un dramaturge, un réalisateur, une
danseuse et une journaliste –, dispersés dans le monde entier. Leur Liban est synonyme de guerre, de chagrin, d’exotisme ou de kitsch. À leurs témoignages s’ajoute celui de la documentariste, cachée derrière sa caméra mais dont la voix off distille des impressions en une écriture subtile. Ce portrait éclaté d’une génération a des accents bouleversants.
Toutes les critiques de Pays rêvé
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une rave hallucinée, deux inconnus qui baisent et déjà vingt minutes de films à se dire que l'épreuve va être effroyablement longue. Erreur (...) Une épreuve, non : une expérience.
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Avec pudeur et délicatesse, Jihane Chouaib les regarde regarder, découvrir ou redécouvrir le Liban, le confronter à celui qu’ils ont inventé en exil. À travers la multiplicité de leurs sensations, de leurs souvenirs et de leurs fantasmes, le film cherche un territoire qui puisse se partager.
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L'ensemble constitue un très beau portrait du Liban (...) et une vibrante méditation sur une question qui nous hante tous : comment appartenir ?
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Au milieu de cette méditation sur une retour au pays natal résonne la parole du dramaturge Wajdi Mouawad, qui décrit superbement ces sentiments contradictoires vis-à-vis de sa patrie meurtrie.
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Réflexion lyrique et rêveuse sur l'exil, ce beau documentaire nous amène sur les traces d'un Liban fantasmé. Au fil de quatre rencontres avec des artistes de la diaspora libanaise, la réalisatrice part sur les traces de son enfance et trouve les mots justes pour exhumer un territoire englouti.
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Un pays poreux donc, qui se caractérise par la volatilité de ses forces vives constituant une vaste et riche diaspora, dont ce film en apesanteur est en quelque sorte un manifeste poétique.
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La réalisatrice évoque, dans un beau film très sensible, le pays imaginaire des enfants de la guerre et de l’exil.
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Ce doc qui parle de racines et d'identité, raconte sous ces angles individuels, ce pays traumatisé par des conflits à répétition. Certains récits sont parfois redondants et en diminuent l'impact. Mais quand Wajdi Mouawad parles, la grâce envahit l'écran.
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Déracinée elle-même, Jihane Chouaib suit divers exilés libanais lors de leur retour au pays. Cinéaste, dramaturge, danseuse… ils évoquent leurs liens distendus avec leur culture d’origine, renforcés par la séparation et enrichis par la mixité de leur parcours artistique. Le choix des entretiens face caméra appauvrit un peu la forme, mais l’enjeu humain est saisi : une réflexion émouvante sur une identité à reconquérir.
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la cinéaste prend le parti de confronter son point de vue à celui d’autres hommes et femmes issus de la diaspora, de raconter leur rapport à cette terre que leurs parents ont quittée. Une façon habile de creuser un sujet déjà souvent approché par le cinéma documentaire.
