Titre original Das Fremde in mir
Date de sortie 17 novembre 2010
Durée 99 mn
Réalisé par Emily Atef
Avec Susanne Wolff , Brigitte Zeh , Johann von Bülow
Scénariste(s) Emily Atef, Esther Bernstorff
Distributeur Jour2Fête
Année de production 2008
Pays de production Allemagne
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Rebecca (32 ans) et son ami Julian (34 ans) attendent leur premier enfant et en sont ravis. Lorsque Rebecca donne naissance à un petit garçon en parfaite santé, leur bonheur semble complet. Mais Rebecca ne ressent pas l’amour maternel inconditionnel qu’elle était censée éprouver et elle ne sait plus du tout où elle en est. Ne sachant pas vers qui se tourner, elle désespère d’autant plus que son propre bébé est pour elle un parfait étranger. À chaque jour qui passe, son incapacité à s’occuper de son enfant devient de plus en plus évidente. Ne pouvant en parler à quiconque, même pas à Julien, elle sombre dans le désespoir, au point de réaliser qu’elle constitue une menace pour son enfant. Finalement, la gravité de l’état de Rebecca est découverte et elle est internée dans une clinique. Elle commence alors à aller mieux et le fait de pouvoir toucher, sentir et aussi entendre rire son bébé commence à lui manquer…

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Critiques de L'Étranger en moi

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    La dépression post-partum, bien connue des psys, demeure taboue dans nos sociétés où tout est fait pour mettre les parents – et les mères en particulier – dans les meilleures dispositions possibles pour accueillir leur enfant. À l’occasion de son deuxième long métrage, Emily Atef évite admirablement les pièges du film à thèse en se concentrant sur la mère et sur son parcours du combattant pour « apprendre » à accepter sa maladie, à la dominer et, enfin, à chérir son enfant. Atef n’oublie pas pour autant le père, personnage-clé dans la guérison de sa femme, partagé entre son amour pour elle, son souci de préserver le bébé et celui de ménager la susceptibilité de sa famille, qui s’est substituée à la mère défaillante. Au coeur de ce film, austère et appliqué en apparence, se cache une foi immense dans l’homme et sa capacité à se transcender.