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En dehors de quelques aménagements (le gentil facteur n’est plus carillonneur mais artificier) et d’un clin d’oeil (Dany
Boon fait irruption dans l’officine avec son accent chti), l’intrigue est calquée à la scène près. Et tout cela, malgré un message fraternel intact, est terriblement besogneux. Le public transalpin est en train de faire un succès de Benvenuti al sud. Tant mieux pour lui. Mais était-il utile qu’il soit distribué chez nous ?
Toutes les critiques de Bienvenue dans le Sud
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Comme dans la version française, la gentillesses et le bon sens triomphent des à priori. Conclusion, rien de neuf à l'horizon si ce n'est une distribution plus qu'honorable. Certes le film marche fort en Italie, mais chez nous, ce n'est pas acquis... on peut même s'en passer.
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Bien que le film duplique l’original à la scène près (initiation au patois, fromage du coin servi au petit déj. : rien ne manque, pas même les gags les plus lourds), le scénario se fond à merveille dans la culture italienne. D’ailleurs, il n’est pas incongru de préférer cette version à la française, plus truculente, plus espiègle, garnie de personnages secondaires bien croqués. Par éclairs, on pense même à Risi ou à Scola.
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Pour peu qu'on ait vu, comme plus de 20 millions de personnes, la comédie de Dany Boon, cette adaptation a un intérêt très limité - la femme du héros a plus de consistance, et la reconstitution d'un village dominé par la misère et le crime vaut le détour. Une variation autour du thème eut été plus judicieuse qu'une transposition. En Italie, le film a tout cassé au box-office. En France, il casse juste un peu les pieds.
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L'idée aurait peut-être pu marcher si l'adaptation avait été entreprise avec un minimum de conviction - de la part du scénariste, des acteurs...
Mais depuis les fausses larmes plaquées sur le visage de Claudio Bisio, jusqu'au faux brouillard qui flotte autour de sa maison du nord de l'Italie, tout est toc.
Il est certes difficile pour un Français d'apprécier la nature des gags que peut produire le patois de Campanie, mais tout le reste en tout cas semble avoir été mis en scène pour s'en débarrasser au plus vite.
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Le remake italien de Bienvenue chez les Ch’tis en mode copier-coller. Ni plus ni moins !
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Tout est ultra-prévisible, et pas seulement parce que le scénario se donne un mal fou à coller à l'original. Mais, très curieusement, le scénario nie le clivage Nord-Sud, qui, très relatif en France, est une réalité incontestable de la vie italienne. On attend avec curiosité de voir si les versions irlandaise ou coréenne seront aussi édulcorées...