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Une véritable bouffée d’oxygène ! (...) Ici, la fraîcheur prend sa source dans un scénario d’une simplicité biblique signé du couple Dave Eggers et Vendela Vida, spécialistes de la comédie. Ils empruntent au road-movie sa structure pour lancer sur les routes un couple d’excentriques vaguement immatures qui se prennent pour des ratés mais conservent entre eux un optimisme inoxydable.
Toutes les critiques de Away We Go
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Plus serein que pour ces oeuvres précédentes, le cinéaste [Sam Mendes] y livre un état des lieux fort réjouissant sur l'art de jouer au papa et à la maman. (...) C'est avec un vrai plaisir qu'on participe à leur voyage initiatique qui se conclut sur une note optimiste revigorante. Débat assuré à la sortie de la salle. !
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Un drame [Les Noces rebelles précédent film de Sam Mendès] qui se regarde l'estomac noué contre une comédie [Away we Go] à la fois drôle et émouvante, à envisager le cœur grand ouvert. (...) Notre coeur leur [John Krasinski et Maya Rudolph] est acquis. Il n'y a pas de feu plus beau que celui qui brille dans leurs yeux.
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Avec un mélange de réalisme et d'humour décalé, Sam Mendes visite la vie de famille en capturant les subtilités de la relation de couple. Un parcours tragi-comique qui s'achève dans le décor d'un "happy-ending" enchanteur.
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Si Away we go a des allures de petit film indépendant, sans stars, ce long-métrage occupe une vrai place dans l'oeuvre du réalisateur anglais. Passons sur le côté "film vert" et reconnaissons que Sam Mendes sait comme personne peindre l'american way of life et la fuite d'un couple.
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Entre l’hôte qui s’engueule avec sa femme et l’hôtesse qui prône le retour à la vie primitive, nos héros n’ont que l’embarras du choix. La galerie de personnages est savoureuse, les démêlés sont inattendus et l’aventure est drôle (avec un soupçon de gravité : la civilisation américaine ne produit que des dingues). Road-movie léger et vif, le film de Mendes révèle aussi deux comédiens inconnus : John Krasinski et Maya Rudolph, visiblement heureux de jouer des gentils rêveurs aussi allumés.
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Away we Go, road-movie irrésistiblement drôle, nostalgique et sentimental, est un heureux dénouement à sa trilogie.
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Si le spectateur reconnaîtra des stars comme Jeff Bridges et Maggie Gyllenhaal dans des seconds rôles, Sam Mendes a aussi placé des inconnus très talentueux, John Krasinski et Maya Rudolph, en tête d'affiche.
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Il lance sur les routes deux personnages de bonne compagnie, qui gagnent modestement mais sans conteste leur statut de héros américains. Le film les dévoile peu à peu. Si Burt ne recèle pas d'autre mystère que son inépuisable provision de bonne volonté, Verona est une figure singulière dans le cinéma américain contemporain, une femme heureuse et sûre d'elle, métisse qui ne se souvient de ce trait que lorsque les autres le lui rappellent [...] Maya Rudolph lui prête un aplomb tranquille, un humour, qui séduisent d'autant plus immédiatement qu'ils sont l'exacte antithèse de l'arsenal qu'utilisent les actrices américaines d'aujourd'hui.
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Retour aux vieilles branches et aux fortes racines, ce cinéma gentiment écologisant est in fine une apologie pépère de la maternité sereine et de l'immobilité nostalgique. (...) Demeure alors, après la projection, le souvenir de quelques séquences réellement émouvantes et l'attrait d'un road-movie absurde et mineur qui nourrit et trahit l'utopie de la case Départ.
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(...) pour une poignée de moments qui laissent percer le malaise qui aurait pu rendre le film réellement grinçant réduits à néant par ce final qui transforme une Amérique contemporaine à la recherche de son home sweet home, en VRP acteurs d'un spot de pub ultra faux cul pour survendre une baraque Century 21.
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La force de ce petit film réside dans la grâce tranquille de ses interprètes et le bon karma qui se dégage de leurs transports amoureux.
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Sam Mendes explore à nouveau le thème de la famille, mais cette fois avec légèreté, tendresse et beaucoup d’humour. Dans cette comédie rafraîchissante, pas de crise de couple caricaturale, mais un road-trip existentiel un brin décalé, porté par une mise en scène décomplexée.
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Sans dévoiler le happy-end attendu, il est possible cependant de révéler que sa mièvrerie est décevante. Alors qu’un certain réalisme était à l’œuvre jusque là, le spectateur découvre un décor que Mark Twain n’aurait sans doute pas renié mais qui semble saugrenu dans le contexte du film... A moins de voir en Burt et Verona des Jim et Huckle des temps modernes qui ont appris à s’accepter et à vivre leur vie tels qu’ils l’entendent... Quelques mois après la sortie des Noces rebelles, Sam Mendès nous donne à voir une œuvre à l’inverse de sa précédente réalisation, bien plus sage, convenue même, mais cependant plaisante par la légèreté qui s’en dégage.
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Il s'agit d'un adieu à l'adolescence. Il était temps ils ont 30 ans et quelque quand même.[...] Sam Mendes abandonne ici le côté propret, léché, qui était sa marque de fabrique. Il tourne à la va-vite une petite dérive hippie. On défie quiconque de reconnaître la griffe du metteur en scène des Noces Rebelles.
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Après quelques grosses machineries ambitieuses (d'American Beauty aux Noces rebelles en passant par Les Sentiers de la perdition), le voilà titillé par l'envie de se la jouer libre et modeste. Et de jeter son dévolu sur cette histoire, en forme de road-movie, d'un couple attendant son premier enfant et décidé à traverser les Etats-Unis afin de trouver l'endroit ad hoc pour y vivre. L'occasion de brosser le portrait d'Américains sans problèmes - ou alors seulement les leurs - à grands coups de dialogues vraiment très drôles. Mais l'exercice tourne en rond et le récit finit par virer en une accumulation de visites ici ou là. Ce qui était malheureusement prévisible au départ.
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Follement amoureux, terriblement attachants, ses héros un peu paumés - joués par deux acteurs épatants - se posent des questions familières à tous les jeunes parents. Pour être caricaturales, leurs rencontres successives n'en sont pas moins drôles et, en dépit d'une fin vaguement nunuche, ce «petit» film fait l'effet d'un tendre rayon de soleil dans la grisaille de novembre.
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La qualité du film réside avant tout dans l'interprétation des femmes (...) Away we go se complaît dans une guimauve d'états d'âmes insignifiants.
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Mendes a beau insérer des passages plus légers et embrasser avec une certaine tendresse ses personnages, par aspects attachants, il plombe absolument tout son film avec ce bréviaire où chacun est soumis à une maigre vision théorique. D'une lourdeur exemplaire à tous points de vue, il réussit même à reprendre le plan d'ouverture du Lauréat, pour le flinguer par ce verbiage théâtral qui a fait son succès (sur les planches). Reste un joli final où le film décolle en déployant les enjeux qui l'irriguaient depuis le début, mais beaucoup trop tard.
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Se croyant moraliste, Sam Mendes se révèle une fois de plus père-fouettard, toujours prompt à clouer ses personnages au pilori, leur refusant systématiquement la grandeur d’âme dont lui-même se pare.
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Le scénario se limite à un passage en revue assez convenu de frustrations diverses, auquel le couple échappe grâce à son extrême lucidité, un peu tête à claques. On en vient à espérer une dispute brutale. On a juste droit à un happy end dégoulinant dans un lieu ad hoc, au bord de l'eau.