Conçu par Laszlo Nemes (Le fils de Saul), ce film sur une figure française de la Résistance, sera porté par le réalisateur de L'Amour ouf.
Le producteur de La Rafle, Alain Goldman, se lance dans la production d’un nouveau film : un biopic sur Jean Moulin, révèle l’homme de 64 ans dans un entretien pour Écran Total. Spécialiste du sujet, c’est Laszlo Nemes, connu pour son film oscarisé Le fils de Saul, qui réalisera ce nouveau long-métrage, sept ans après Sunset. Le scénario explorera les questions de la Résistance et de tout ce que cela implique, les valeurs et surtout, le courage. C’est Olivier Demangel (9 mois ferme, La Vie en grand), romancier et scénariste qui écrit ce projet.
Un biopic sur Jean Moulin au cinéma serait une première. Pour le moment, deux principaux téléfilms se sont saisis du sujet au début des années 2000. Le premier, Jean Moulin, est un téléfilm historique en deux épisodes diffusé en 2002. Réalisé par Yves Boisset, le film se concentre sur les trois dernières années de la vie du résistant incarné par Charles Berling. Le second, Jean Moulin, une affaire française réalisé par Pierre Aknine en deux parties aussi et diffusé en 2003 retrace l’histoire de Jean Moulin à partir de 1940, incarné par Francis Huster.
Exclu - "Action et tension" : Cédric Jimenez se livre sur Chien 51, son thriller d’anticipationAprès le succès de L’Amour Ouf, le réalisateur, scénariste et comédien Gilles Lellouche repasse devant la caméra avec ce biopic de Jean Moulin. Sa carrière d’acteur a été marquée par les films Ne le dis à personne (2006), Jeux d'enfants (2003) et Les petits mouchoirs (2010) ou plus récemment Je verrai toujours vos visages ou Leurs enfants après eux. En ce moment, il prépare aussi Chien 51 de Cédric Jimenez (Bac Nord et Novembre) qu'il connaît bien. Dans le domaine de la réalisation, il s’était révélé avec son long-métrage Le Grand Bain (2018). Changement de registre avec ce biopic donc, un film historique sur le symbole de la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Quant à Laszlo Nemes, il a déjà réalisé des films sur ce thème dont Le fils de Saul, largement récompensé et acclamé par la critique. Le film se déroule en octobre 1944 et raconte deux journées de la vie de Saul Ausländer, un prisonnier juif hongrois à Auschwitz. Il fait partie du groupe de prisonniers contraints de participer à la crémation des victimes (les Sonderkommando). Alors qu’il s’imagine reconnaître son fils dans un enfant mort, Saul va tout mettre en œuvre pour le sauver du four crématoire afin de lui offrir une sépulture décente en contactant un rabbin pour qu’il soit enterré selon le rite approprié. Mais en même temps, le Sonderkommando se prépare à la révolte. Lauréat du Grand prix du Festival de Cannes en 2015, Le fils de Saul a marqué les esprits.
Le Fils de Saul : une plongée dans l'horreur et la caution choc de Cannes 2015 ?
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