Avec Les Bonnes étoiles, Kore-Eda signe un nouveau film sur une famille recomposée, mais cette fois-ci situé en Corée. Rencontre.
Avec Les Bonnes étoiles Kore-Eda reprend sa chronique des familles dysfonctionnelles là où il l'avait laissé avec Une Affaire de famille (palme d'or en 2018). Tout commence par un abandon : une nuit, sous une pluie battante, une jeune femme en détresse abandonne son bébé sur le trottoir d’une paroisse. Deux voyous infiltrés dans l’église le récupèrent et décident de le vendre à des parents en mal d'enfants. Sans le savoir, ces personnages sont observés par deux femmes flics et s'engage alors un drôle de road movie qui va forcer les deux voyous, la femme (venue in extremis récupéré son bébé) et un enfant abandonné, à former une drôle de famille recomposée...
Si Kore-Eda filme les familles sous toutes les coutures depuis presque 30 ans, la grande nouveauté de ce film, outre son ton très lumineux, c'est qu'il se déroule en Corée et qu'il part d'un fait social typique du pays du matin calme - les baby boxes. On a rencontré le cinéaste japonais qui revient pour nous sur ce beau film, tendre et amer, et sur ses acteurs-stars.
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