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Sur le point de retourner dans son village natal pour rendre la liberté à son oiseau, le vieux Zhigen se voit contraint d’emmener avec lui Renxing, sa petite fille turbulente. Remake pas tout à fait assumé du Papillon, ce Promeneur d’oiseau semble n’avoir été calibré que pour le très juteux marché chinois. Glorifiant les valeurs d’authenticité et de tradition des campagnes face à l’individualisme des grandes villes, le film enchaîne des saynètes bucoliques dans lesquelles le binôme vieux bougon/petite peste tourne la plupart du temps à vide.
Toutes les critiques de Le promeneur d'oiseau
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tendre et drôle à la fois, évoquant l’initimité des relations parents-enfants dans des paysages époustouflants, et rappelant habilement quelques valeurs essentielles de la vie, ce Promeneur d’oiseau est une bien jolie balade.
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Sans niaiserie ni «bêtification» hasardeuse, Muyl accompagne ses personnages, leur douce métamorphose amoureuse et humaine sous nos yeux. Cette simplicité touchante se double de la luxuriance des paysages de l'arrière-pays chinois et d'un plaisant retour en enfance.
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Ce film poétique rappelle l’importance des liens familiaux, le respect que l’on doit à nos aînés et la nécessité de prendre garde à l’environnement lorsque les nouvelles technologies s’en mêlent.
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Avec Le Promeneur d'oiseau, Philippe Muyl nous embarque pour un magnifique voyage au cœur de la Chine. Une belle histoire entre tradition et modernité.
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Film joyeux par ses multiples facettes, "Le Promeneur d'oiseau" part d’une promesse qui va se réaliser. Le parcours est plein d’embuches, mais se révèle assez simple et très ludique, grâce en bonne partie à ses acteurs. Mais aussi sa mise en images qui laisse voir une Chine rurale mal connue : un voyage qui tient ses promesses dans lequel on s'engage avec plaisir, jusqu’à destination.
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Le Promeneur d'oiseau » est un pur bonheur. Dépaysant, malicieux, émouvant, apaisant. On en sort le coeur heureux
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Une fable fraîche et sensible pour retrouver les chemins du cœur. La photographie lumineuse, l'exotisme léger, jamais touristique, font un paysage discrètement enchanté. C'est simple comme une source.
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Ce road-movie est à la fois mièvre et touchant. Mais les somptueux paysages et le jeu subtil et retenu de Li Bao Tianz font pencher la balance.
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Si le film évite de justesse l’écueil du manichéisme ville-campagne, modernité-tradition, notamment par l’humour, il réussit le récit tendre d’une rencontre entre deux générations qu’une brouille et une ascension sociale fulgurante ont éloignée.
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Sans grande surprise au niveau de l’histoire (la transmission sur trois générations au sein d’une société en pleine mutation) mais doté d’une imagerie de carte postale où la Chine rurale est un magnifique personnage à part entière, Le Promeneur d’Oiseau finit par honorer parfaitement son contrat de film familial.
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Bien que cousu de fil blanc, le film, plein de charme et fondamentalement positif, va droit au coeur grâce à la qualité de son interprétation.
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Une fable écolo sans surprise, qui invite à la lenteur et aux plaisirs simples.
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Le nouveau film de Philippe Muyl renoue avec la veine du “Papillon”. Faible dans la forme, généreux en clichés et bons sentiments, le film n'est pas désagréable pour autant.
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Le Promeneur d'oiseau se veut une fable, teintée de nostalgie, sur le monde moderne. (...) Mais sa volonté de toujours aplanir les conflits ou de passer sous silence la pauvreté – en somme, de livrer une vision peu réelle d'une Chine mutante – aboutit à un film gentillet, destiné avant tout à séduire un public familial. Le jeune public, surtout, trouvera matière à méditer sur la dislocation de la famille et le retour aux origines, à l'heure des grands chambardements technologiques et économiques.
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Depuis Pékin, un vieil homme entreprend un périple vers son village natal, accompagné de sa petite fille. Philippe Muyl ("Cuisine et dépendances") filme joliment les deux visages de la Chine (urbaine et occidentalisée, rurale et traditionnelle).
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Le choc des générations et des cultures pour une fiction qui trace une route un peu trop prévisible dans son scénario mais s’offre en revanche de jolis moments suspendus entre bucolisme écolo et poésie naturaliste.
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S'attaquant à des faits historiques complexes et troublants, ce film s'embrouille dans ses expositions, se perd en flash-back et souffre d'une réalisation stéréotypée. Le fait que l'actrice Liv Ullmann joue un rôle ne suffit pas à le sauver.