Toutes les critiques de Téléphone arabe

Les critiques de Première

  1. Première
    par Antoine Prioul

    L’implantation d’une antenne téléphonique dans un champ d’oliviers perturbe un village arabe en Israël. Un vieux cultivateur y voit l’occasion d’entrer fermement en résistance contre les Juifs tandis que son fils éclate son forfait en dragouillant à tout va par SMS. Cette comédie pataude digne d’un spot SFR des années 90 se double heureusement d’une chronique sociale autrement plus subtile, faisant de Sameh Zoabi une sorte de Stephen Frears oriental qui pointe avec malice les authentiques questionnements d’une communauté tiraillée par l’Histoire.

Les critiques de la Presse

  1. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Tant pis si côté cinéma, le traitement est souvent assez balourd aussi bien dans le propos que dans la mise en scène. [Sameh Zoabi] fait passer des sujets de réflexion, pour mettre en alerte et exprimer une colère.

  2. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Une chronique gorgée d’ironie et de malice qui évoque par la bande les vicissitudes d’une communauté condamnée à se sentir étrangère dans son propre pays. D’accord, les effets comiques sont du genre sommaire, mais on reste preneur de ce ton débonnaire et de ces personnages rafraîchissants.

  3. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Cette comédie à types (...), menacée par le double écueil de la gentillesse et de la désinvolture, est en revanche recommandable pour sa drôlerie et sa finesse.

  4. Critikat.com
    par Raphaëlle Pireyre

    Sur un ton léger de la comédie, "Téléphone arabe" aborde avec humour les relations intercommunautaires en Israël à travers le personnage de Jawdat, jeune homme qui sert de trait d'union entre Israéliens et arabes. A trop user d'un humour primesautier pour évoquer des relations conflictuelles, le film tombe souvent dans les bons sentiments et la complaisance.

  5. Télérama
    par Jacques Morice

    S'il arrive que certaines métaphores — sur la question épineuse du territoire et de la communication difficile entre Arabes et Israéliens mais aussi entre les générations — soient joliment tricotées, le film tourne vite en rond et se complaît dans un babil plus saoulant que bidonnant.

  6. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    En adoptant un ton léger, quasi burlesque, plutôt que larmoyant, pour relater les galères de ce héros si déchaîné, le film inspire bien sûr la sympathie. Dommage que la mise en scène approximative, les situations téléphonées et les gags lourdauds annihilent toutes ces bonnes intentions.