Des sables libyens au tapis rouge Cannois… Avec Le Serment de Tobrouk, présenté vendredi soir hors compétition, Bernard-Henri Levy revenait sur le red carpet cannois. 8 ans après Bosnia, il venait présenter son nouveau documentaire engagé, chronique des huit mois du conflit libyen. Mais plus qu’un reportage sur la chute de Khadafi, son Serment de Tobrouk est aussi la mise en scène de son propre rôle auprès des insurgés libyens, des journalistes et des puissants de ce monde. "J'ai voulu dans ce film documenter la part d'histoire dont j'ai été témoin, et acteur" expliquait-il ainsi à l’AFP. Comme dans tous ses films, l’écrivain-philosophe se met sur le devant de la scène : complet noir, chemise blanche, il traverse les déserts côtiers arpente les salons de l'Elysée, interroge David Cameron ou Nicolas Sarkozy. Mais Le Serment de Tobrouk est aussi une mine d'infos sur la crise libyenne. Alors nouvelle auto-promo d'un philosophe narcissique ? Ou bien documentaire de référence sur une crise majeure qui a secoué le monde contemporain ?Son producteur François Margolin a voulu revenir sur cette personnalité hors du commun. Evoquant Bosnia ("la référence absolue de Angelina Jolie"), prenant la défense du Jour et la nuit ("ce n'est pas le plus mauvais film de l'histoire du cinéma"), il revient sur la personnalité et les combats de BHL, qui cristallisent les critiques. "En France, on n'aime pas les gens qui sont beaux, élégants, riches et intelligents et qui en plus ne s'en cachent pas".Suivez toute l'actu cannoise sur notre dossier spécial avec Orange Cinéday
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- VIDEO - François Margolin : "BHL a toujours combattu la lâcheté française"
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