"Le seul muscle de mon corps qui me fait mal à cause du tournage de cette série, c’est mon cerveau". L'ancien Arrow enfile un autre genre de costume et se mue en avocat sur mesure dans ce nouveau spin-off à Los Angeles.
Il y a clairement eu un effet Meghan Markle ! Depuis le mariage de l'actrice américaine avec le prince britannique, la série Suits explose les audiences. Depuis 2019, date de la fin du drama judiciaire, Suits n'en finit plus de faire un carton sur les plateformes de streaming et notamment sur Netflix, qui a acquis les droits de diffusion en ligne auprès de NBCUniversal en 2023. La série a explosé sur le réseau au point de devenir virale et de dominer le classement de Nielsen (le Médiamétrie américain) pendant un record de 12 semaines, jusqu'à devenir l’émission la plus vue en streaming cette année-là, avec 50 milliards de minutes regardées. Dans la foulée, Hollywood a bien évidemment mis en chantier un nouveau Suits. Quelque chose qui pourrait reproduire l’ambiance réconfortante et addictive de la série. Ca tombe bien : le créateur Aaron Korsh avait une idée déjà prête, qu'il avait présenté à NBC pendant la pandémie. Le network avait refusé à l'époque, mais a fini par valider le spin-off devant le carton sur Netflix.
Suits : LA va donc voir le jour cette semaine à la télé américaine (sur NBC, pas sur Netflix) et suivra l'ancien procureur de New York, Ted Black, qui dirige désormais un cabinet d’avocats dans le secteur du divertissement, en Californie, représentant des clients de premier plan. Korsh savait dès le départ que la clé de ce nouveau Suits était le casting de la star adéquate, comparable à l’original. Il a donc choisi Stephen Amell.
"Tout ce que je peux dire à propos de Stephen Amell, c’est que j’ai su dans les 12 secondes qui ont suivi son audition que c'était lui, Ted Black ! J’en étais sûr dès cet instant. Et après avoir travaillé avec lui sur six épisodes, j’en suis absolument certain maintenant" confie le créateur de Suits à Variety.
Ted Black est sûr de lui, mais il sait se mettre en quatre pour aider ceux qui en ont besoin. Pourtant, Ted a un passé compliqué. Pour ses collègues, dont l’avocat pénaliste et meilleur ami Stuart Lane (Josh McDermitt), Ted a le charisme, le leadership, la force que l’on attend d’un avocat rasé de près et habillé en Tom Ford.
"Sauf que derrière les portes closes, Ted est un petit garçon effrayé, et personne – je dis bien personne – ne le sait. Ce n’est pas une manière saine de vivre sa vie. Il n’est pas bien dans sa peau", décrit Amell.
L'ancien Arrow incarne là un rôle plus cérébral que physique, délaissant les cascades pour des joutes plus verbales. "Le seul muscle de mon corps qui me fait mal à cause du tournage de cette série, c’est mon cerveau" s'amuse-t-il. "On n'imagine pas qu'un acteur serait aussi fatigué après 5 scènes lourdes et riches en dialogues qu’après une journée de cascades, et pourtant c’est le cas !"
Reste à savoir si Suits : LA saura retrouver le ton tellement emblématique de Suits. La série originale avait trouvé un moyen de mixer des personnages beaux et élégants, en utilisant un jargon juridique clair sans paraître trop didactique. "Où est la limite ? On est vraiment sur un fil et il ne faut pas basculer dans l'autoparodie qui pourrait tout aussi bien être un sketch de SNL !" décrypte Stephen Amell. "Il faut jouer un personnage, mais pas une caricature."
Pour l'heure, Suits : LA n'a pas encore de diffuseur en France. Suits est toujours visible sur Netflix en France.
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