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Beau Rivage est un polar onirique vaguement « lynchien » dans lequel un flic désabusé s’éprend du cadavre d’une femme qu’il vient de découvrir. Par moments, on y croit, sauf que la mise en scène s’empale vite sur les clichés d’un genre qui supporte mal la faiblesse : roulages de pelles sous le cagnard, balades en 205 cabriolet dans les faubourgs de Nice et surtout fascination inconsciente pour les salons poussiéreux et le troisième âge. À commencer par Daniel Duval, la tête d’affiche, fidèle à sa caricature de champion de France des vieux beaux déglingués.
Toutes les critiques de Beau Rivage
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'intérêt de Beaux Rivages ne tient qu'au jeu de Duval et c'est bien peu avec ce scénario qui s'emmêle dans ses propres ficelles et laisse un sensation d'inachevé.
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Un film personnel et attachant qui, dès ses premières minutes, révèle le regard d'un vrai metteur en scène (...)
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Dommage que le film dans sa deuxième moitié, privilégie ouvertement une piste au lieu de mener des deux de front. Le récit se fait plus linéaire et l'intensité des plans moins dense. L 'impeccable Daniel Duval parvient néanmoins à porter avec lui jusqu'à la fin cette part énigmatique que le film n'aurait jamais dû abandonner.