De toutes nos forces

Julien vit en fauteuil roulant. Son père, au chômage, est un ancien triathlète qui n’a jamais accepté le handicap de son fils. Pour se rapprocher de son père, Julien le pousse à participer avec lui au triathlon de Nice. Une louche d’Intouchables, une cuillerée de Rocky et, hop !, vous tenez semble-t-il la recette miracle. Connu pour son travail documentaire sur le handicap, Nils Tavernier n’est cependant pas suspect d’opportunisme. Si sa sincérité ne fait aucun doute, elle l’empêche cependant de bosseler ce parcours humain rectiligne dont le vainqueur est connu d’avance.

Triomphalement accueilli lors des avant-premières, ce film est un peu comme une chanson des Rolling Stones, une partition de Mozart, un tube inoxydable d'Hallyday. Il donne envie d'avoir envie. De se battre et d'aimer.

C'est un film absolument fabuleux de Nils Tavernier, avec des séquences d'une intensité qui dépasse le cadre cinématographique

Sur le papier, le pathos était à craindre, mais, à l'écran, tout est sec, à l'os, d'une énergie formidable et d'une crédibilité à toute épreuve. Un film qui emporte.

Un film qui va au-delà du handicap. Une œuvre formidable sur des liens qui se retissent entre un père et son fils, habilement mise en scène par Nils Tavernier qui parvient à éviter le larmoiement tout en nous arrachant des larmes avec cette histoire humaine d’exploits surhumains

Après le kitschissime Aurore, son premier long, Nils Tavernier, fils de l’illustre Bertrand, quitte l’univers merveilleux du conte de fée tout en en épousant transversalement la structure. Avec De toutes nos forces, formidable plaidoyer contre l’indifférence et véritable hymne au dépassement de soi, il livre un film sans emphase, d’une force incroyable et d’une authenticité qui vous chauffe le cœur. Une leçon d’humanité. Tout simplement.

Une comédie dramatique énergisante, servie par un Jacques Gamblin très athlétique !

Ce drame, qui joue la carte du classicisme et privilégie l’émotion, s’attache avant tout à ses personnages : et ausculte le poids douloureux que fait peser le handicap sur leurs relations familiales. Superbement interprétée par Jacques Gamblin, Alexandra Lamy et le jeune Fabien Héraud, cette belle histoire de courage, d’abnégation et d’amour nous touche en plein coeur.

De toutes nos forces balaie tout sur son passage, les préjugés, les regards gênés et transmet une belle énergie. Au-delà de la leçon de courage, c'est aussi une belle leçon de vie à laquelle nous assistons. Evitant soigneusement les clichés ou le sentimentalisme facile, le film nous enjoint à profiter de l'instant présent mais surtout à oser et ne pas hésiter de tout mettre en œuvre pour réaliser ses rêves. On en sort avec la furieuse envie de suivre son message.

Paysages sublimes, dépassement de soi, le film livre une belle leçon de vie portée par des acteurs à la fois pudiques et émouvants: Alexandra Lamy, toujours très juste en mère courage, et Jacques Gamblin dont il faut saluer la résistance physique, sans doublure pour les scènes d’entraînement et de compétition.

Le réalisateur de Aurore (2005) met Jacques Gamblin dans le rôle d’un père qui fait face au handicap de leur fils. Et qui le dépasse avec son enfant, tous deux étant galvanisés par l’effort sportif. Un beau film, de facture classique et servi par des comédiens absolument formidables.

De magnifiques paysages, la présence de Jacques Gamblin, d’Alexandra Lamy plus que convaincante dans le rôle de Claire, et du jeune Fabien Héraud dans celui de Julien font de « De toutes nos forces » une belle histoire dans un pays rare, celui de la tendresse.

Nils Tavernier évite les écueils du pathos et signe un film centré sur les relations père-fils et sur la reconstruction d’un couple. Jacques Gamblin, Alexandra Lamy et Fabien Héraud créent une famille attachante qui nous donne envie de croire en nos rêves de toutes nos forces.

Difficile de rester insensible devant les thèmes illustrés par le film. Alors oui, Nils Tavernier fait à l’occasion passer l’émotion avant la cohérence des situations et la frontière est quelquefois
ténue entre sensibilité et sensiblerie. Mais il filme aussi avec générosité et le sourire de son jeune héros balaie bien des réticences. J

Difficile de tomber à bras raccourci sur ce qui dans la forme ne ressemble pourtant qu’à une vulgaire fiction TV pour le Prime Time. Mais les émotions sont bien là grâce surtout à des acteurs tous formidables.

Un mélo qui aurait gagné à soigner davantage les rapports père-fils.

De toutes nos forces ne se fixe pas d’autre objectif que celui d’être rassembleur, de faire parler d’une même voix tous les spectateurs forcément touchés par une telle leçon de courage. Et pour mieux dissiper le doute, le cinéaste n’a justement pas hésité à faire jouer un « vrai » paraplégique, Fabien Héraud, qui a probablement le beau mérite d’être le seul à se mettre en danger au sein d’un récit cousu de fil blanc où les schémas psychologiques prédominent.

Nils Tavernier filme avec tendresse les retrouvailles d’un père et de son fils en fauteuil, lancés dans l’aventure d’une course extrême.

Résolument optimiste, bourré d'énergie positive, le nouveau film de Nils Tavernier est servi par l'excellente interprétation de Jacques Gamblin, Alexandra Lamy et Fabien Héraud.

Impossible de douter de la sincérité du projet de Nils Tavernier. Ni de l’implication des comédiens. Mais le film, qui prend forcément le spectateur en otage, semble couru d’avance. Et le réalisateur laisse le cinéma battre en retraite devant son sujet.

Un père et son fils handicapé préparent ensemble une prestigieuse compétition sportive, le triathlon de Nice. Des acteurs touchants, mais un récit qui fait du sur place.