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Après des années d’exil en Argentine où elle exerce la danse, Monica revient dans la maison familiale, près de Burgos, en Espagne, où son père vient de s’éteindre. Sur place, elle renoue un lien partiellement défait avec sa soeur et, surtout, avec sa mère, qu’elle va aider à vendre la maison... Avec un sens infini du détail (un brossage de cheveux affectueux, des parties de cartes complices...), la réalisatrice décrit des rapports familiaux compliqués, taiseux, peu démonstratifs, à l’origine d’un malaise perceptible mais jamais criard. Cette pudeur affichée, cette retenue, finissent par se retourner contre le film qui tire rapidement à la ligne. Il aurait gagné à être beaucoup plus resserré et à nous épargner notamment les sempiternelles scènes de danse libératrices.
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Après des années d’exil en Argentine où elle exerce la danse, Monica revient dans la maison familiale, près de Burgos, en Espagne, où son père vient de s’éteindre. Sur place, elle renoue un lien partiellement défait avec sa soeur et, surtout, avec sa mère, qu’elle va aider à vendre la maison... Avec un sens infini du détail (un brossage de cheveux affectueux, des parties de cartes complices...), la réalisatrice décrit des rapports familiaux compliqués, taiseux, peu démonstratifs, à l’origine d’un malaise perceptible mais jamais criard. Cette pudeur affichée, cette retenue, finissent par se retourner contre le film qui tire rapidement à la ligne. Il aurait gagné à être beaucoup plus resserré et à nous épargner notamment les sempiternelles scènes de danse libératrices.