Toutes les critiques de La Saveur des coings

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Baurez

    On avait découvert le binôme bulgare, Kristina Grozeva et Petar Valchanov en 2016 avec leur tragi-comédie Glory, satire de la société déboussolée de leur pays. Le héros se retrouvait déjà en butte à un héritage paternel encombrant. Bis répétita avec La Saveur des coings. Le personnage principal, Pavel, doit, lui, composer avec les humeurs et les égarements de son vieux père, traumatisé par la mort récente de sa femme. Situé comme Glory, dans la province bulgare, le récit entend montrer la folie douce dans les campagnes où certaines superstitions permettent de soulager des âmes égarées. Si l’ouverture laisse supposer une farce slave avec des envolées baroques, les cinéastes préfèrent opter pour le road-movie doux-amer au risque de dévitaliser complétement l’ensemble. Ils ne parviennent jamais vraiment à retrouver le charme débraillé de leur premier opus. Dommage.